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Stationnement illégal : Régis Labeaume menace d'exproprier le promoteur Jacques Robitaille

Stationnement illégal : Régis Labeaume menace d'exproprier un promoteur
Radio-Canada

Régis Labeaume perd patience à l'endroit du promoteur Jacques Robitaille pour qu'il développe son terrain sur la côte d'Abraham, où il opère un stationnement illégal depuis des années. Le maire menace d'exproprier le propriétaire, s'il persiste à laisser le terrain vacant.

« Il devait aménager les lieux. On va s'organiser pour faire respecter ça. Et s'il ne se passe rien, on va procéder à l'expropriation. On entame les procédures pour exproprier. On ne peut pas laisser le terrain de même », a indiqué le maire Labeaume mercredi.

Le propriétaire du terrain, Jacques Robitaille des Hôtels Jaro, devait y construire un hôtel de 300 chambres, mais le projet traîne depuis des années. La majeure partie de l'ancien patro Saint-Vincent-de-Paul a été démolie en 2006, puis la façade de l'église est disparue en 2010.

Jacques Robitaille opérait depuis ce temps un stationnement jugé illégal qu'il a été contraint de fermer mercredi matin.

Le maire Régis Labeaume est resté vague sur le temps alloué à Jacques Robitaille pour aménager ce site au coeur du quartier historique. « Écoutez, on va faire un dernier effort. Je comprends que c'est une propriété privée, mais on ne peut pas accepter un terrain aussi laid que ça au beau milieu du centre-ville. », a-t-il mentionné.

Le maire évoque la possibilité de racheter le terrain à Jacques Robitaille pour le revendre à un promoteur. Le processus ne se fait pas du jour au lendemain toutefois. Selon la loi, la Ville doit justifier l'expropriation par une utilisation publique des lieux, ce qui n'est pas le cas.

Régis Labeaume souhaite un projet « surtout résidentiel » sur le terrain.

Jeudi dernier, la Cour suprême a donné raison à la Ville de Québec concernant l'exploitation du stationnement. Le promoteur contestait une contravention de 200 $ émise par la Ville en 2008 pour usage dérogatoire du terrain. Le stationnement a d'ailleurs été fermé mercredi matin à la suite de l'annonce de la Ville d'imposer des amendes salées qui entraient en vigueur dès mercredi pour le propriétaire.

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