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Voici à quoi ressemble une relation saine avec Facebook

Voici à quoi ressemble une relation saine avec Facebook
flickr/English106

Facebook est un puissant outil de réseautage entre les gens et les idées. Il a été démontré que les membres du site tissent de meilleurs liens avec les autres. Ceux-ci ont obtenu les meilleurs scores aux tests de camaraderie et de soutien émotionnel lors d’une étude du Pew Research Center sur les habitudes web des Américains en 2011. Et ce sont plus de 10% des gens sur la planète qui sont citoyens de la nation Facebook.

Mais le média social est de moins en moins attrayant dernièrement. Ce qui était auparavant un club exclusif est devenu aujourd’hui une omniprésence indomptable dans la vie de bien des gens. Mais ça n’a pas à être ainsi : voici 10 règles que suivent les gens ayant une relation saine avec Facebook.

Ils ne passent pas leur temps à épier les autres

Il existe en psychologie sociale une notion appelée la Loi de l’instrument, a raconté au Huffington Post Robert Simmermon, psychologue des médias. «Si vous donnez un marteau à un enfant, il trouvera quelque chose à frapper», explique-t-il. Internet et les appareils à notre disposition nous fournissent tout ce dont on a besoin pour échanger des informations sociales. Et le besoin de le faire est tout naturel. «Je pense qu’il y un peu d’espion en chacun de nous», dit le docteur Simmermon.

Ils ne vivent pas dans la peur, mais plutôt dans la «joie» de manquer quelque chose

La peur de manquer quelque chose est souvent pointée du doigt par les gens qui ne peuvent s’empêcher de regarder leur fil de nouvelles (Et si tous vos amis sortaient sans vous? Et s’ils s’amusaient pendant que vous mangez de la pâte à biscuit sur le canapé?). Ceux qui sont nerveux ou malheureux à l’idée de ne pas se connecter à Facebook pendant un moment devraient se rappeler que parfois, manquer quelque chose peut être salutaire. «Les gens commencent à examiner leur vie et à prendre du temps pour eux», a expliqué le docteur Danny Penman au Huffington Post UK.

Ce n’est pas leur seul moyen de communication

Comme d’anciens membres de Facebook le soulignent, il est tout aussi facile de passer un coup de fil ou d’écrire un courriel. «Quand il se passe quelque chose de vraiment important, j’envoie un courriel à la famille et aux amis. On utilise beaucoup la fonction ‘’Répondre à tous’’», dit Lauren Perry, une ancienne utilisatrice de Facebook. Un autre ex-membre dit que Facebook est génial pour reconnecter avec de vieux amis, mais qu’il préfère communiquer par téléphone.

Ils n’essaient pas de garder contact avec tous leurs «amis»

Un fil de nouvelles comprenant les actualités de plus de 500 personnes est totalement envahissant.

L’anthropologue et psychologue Robin Dunbar en est venu à la conclusion que le cerveau humain a une capacité limitée à traiter les rapports interpersonnels que les réseaux sociaux rendent possibles. Le nombre d’amis maximal est assez petit: 148. Selon Robin Dunbar, nous ne sommes pas faits pour garder contact avec des centaines ou des milliers d’amis, mais plutôt avec les personnes avec qui nous communiquons le plus souvent.

Ils en sont conscients quand ils passent trop de temps sur Facebook

Si vous pensez passer trop de temps à parcourir les profils de vos amis, il serait judicieux de décider d’un temps maximum à consacrer à cette activité et essayer de s’en tenir à cette limite. Les utilisateurs de Google Chrome peuvent même avoir recours à Time Tracker, un outil qui vous fera sentir que vous perdez votre temps. Mais il faut ce qu’il faut!

Ils reconnaissent que Facebook permet d’engager de bons débats

Un duo de chercheurs a mené une étude en 2009 établissant que Facebook constitue une plateforme efficace pour les débats. Certaines discussions entre parties opposées manquent de classe, mais il apparaît que 75% des débats ne s’enflamment pas.

Les avis discordants ont leur importance, selon le docteur Simmermon. Avoir accès à une variété de points de vue «donne un aperçu de ce qui existe» dans le spectre des opinions. Ce sont des points de vue qu’on ne considérerait jamais autrement.

Ils utilisent les paramètres à leur disposition

Les paramètres de confidentialité de Facebook sont reconnus pour semer la confusion. Tellement qu’une étude de Carnegie Mellon menée auprès de 5000 utilisateurs de 2005 à 2011 a relevé une augmentation dans le nombre d’informations partagées, alors que les usagers souhaitent protéger leurs informations. Les chercheurs ont noté que les paramètres de confidentialité augmente le sentiment de contrôle des membres, alors que ce n’est peut-être pas la réalité.

Ils sont conscients que Facebook n’est pas une réflexion de la vraie vie

Ça ne devrait être une surprise pour personne que Facebook n’est pas une représentation fidèle de la réalité. Tout ce qui est posté a fait l’objet d’un choix de la part de l’utilisateur, qui se présente sous son jour le plus flatteur.

Ils se déconnectent quand ils commencent à penser de façon négative

L’étude allemande citée plus haut montre que même ceux qui communiquent activement en ligne sont plus jaloux, frustrés ou mécontents d’eux-mêmes. Pour remédier à ces sentiments, certains admettent créer exprès des publications les mettant en valeur.

Ils s’en rendent compte lorsque Facebook les détournent de tâches plus importantes

Une étude menée auprès d’élèves dans 263 écoles a mis en lumière que la technologie constituait une telle source de distraction, que les sujets de l’étude essayant de travailler n’y arrivaient en moyenne que six minutes avant de succomber à l’appel des médias sociaux ou des textos.

Ils reconnaissent que parfois, une relation saine avec Facebook implique de se séparer complètement de Facebook

Plusieurs raisons mènent les utilisateurs à quitter Facebook: certains trouvent anormal de découvrir autant de détails personnels sur les gens en ligne, d’autres ne veulent pas partager leurs informations personnelles, notamment avec les annonceurs. Bien que certains utilisateurs retombent dans ses griffes, d’autres sont tout à fait heureux sans Facebook.

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