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Un déploiement médiatique digne d'une finale de la coupe Stanley à Boston

Folie médiatique à Boston pour la série Canadiens-Bruins
Montreal Canadiens center David Desharnais (51) during Game 1 of a first-round NHL playoff series hockey game against the Tampa Bay Lightning Wednesday, April 16, 2014, in Tampa, Fla. (AP Photo/Chris O'Meara)
ASSOCIATED PRESS
Montreal Canadiens center David Desharnais (51) during Game 1 of a first-round NHL playoff series hockey game against the Tampa Bay Lightning Wednesday, April 16, 2014, in Tampa, Fla. (AP Photo/Chris O'Meara)

BOSTON - Claude Julien affiche un air bourru, les joueurs des Bruins disent se méfier des médias et on trouve chez le Canadien que tout a été dit. C'est le temps que la série entre les deux équipes commence.

Le TD Garden a été pris d'assaut par une bonne centaine de membres des médias, jeudi matin, quelques heures avant le premier match. L'organisation des Bruins n'a pas lésiné sur les moyens afin d'accueillir tout ce monde. On a déjà vu des installations pas mal plus modestes pour une finale de la coupe Stanley!

«Nous n'avons pas le compte des journalistes accrédités pour la série parce que la liste s'allonge à toutes les heures», a indiqué un membre du personnel des relations avec les médias des Bruins.

On était à l'étroit comme rarement dans le spacieux vestiaire des Bruins. On se pilait presque sur les pieds dans celui du club visiteur. Avec tout ce monde regroupé dans le même espace restreint, il va y avoir des incidents avant la fin, c'est sûr. Déjà, Patrice Bergeron des Bruins a failli recevoir un microphone dans un oeil et on a vu des caméramen juchés sur de mini-escabeaux.

C'était plutôt surréaliste d'entendre l'attaquant des Bruins David Krejci parler de l'importance pour ses coéquipiers et lui de rester éloignés des médias!

«Ça va être à un niveau supérieur (comme présence médiatique). Nous devrons demeurer concentrés sur notre jeu, a affirmé Krejci. Vous allez traiter de plusieurs sujets, de ce qui va ou ce qui ne va pas. Nous devrons éviter de prêter l'oreille à tout ce qui va s'écrire et se dire, le négatif comme le positif.»

Julien stoïque

Peu de temps après, l'entraîneur des Bruins Claude Julien a vu à ce qu'il ne s'écrive ou qu'il ne dise rien avant le début de la série.

Julien a répondu à toutes les questions à l'aide de courtes phrases, débitées sur un ton sec.

Après lui, Michel Therrien a dit comprendre l'attitude de son homologue.

«On a suffisamment parlé. On a hâte que ça commence», a lancé l'entraîneur du Tricolore, beaucoup plus détendu.

On a bien tenté de faire dire à des joueurs qu'ils détestent les Bruins, comme Milan Lucic et Julien l'ont fait en admettant sa haine à l'endroit du Canadien.

«On le savait avant qu'il ne le dise...», a rétorqué le défenseur Josh Gorges, en parlant de Julien.

Gorges a fait non de la tête quand on lui a demandé s'il était prêt à faire le même aveu que l'entraîneur des Bruins.

Moen et Paillé

L'inclusion de Travis Moen, à la place du jeune Michaël Bournival, est l'unique changement qu'a apporté Therrien à la formation qui lui a procuré quatre victoires de suite au premier tour des séries.

Dans le camp des Bruins, Julien a aussi fait appel à un vétéran attaquant, le Franco-Ontarien Daniel Paillé, qui a remplacé le Québécois Jordan Caron.

Il s'agissait de retours au jeu pour Moen et Paillé, qui avaient été mis K.-O. par des commotions cérébrales.

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