Les Canadiens ont un nouveau motif de préoccupation quant à la confidentialité de leurs données avec la révélation, faite par la commissaire à la vie privée, selon laquelle des centaines de milliers de dossiers contenant des informations personnelles transitent chaque année entre des entreprises de télécommunications et des agences du gouvernement fédéral.
« Comment est-ce possible, dans une société qui compte quelque 34 millions de personnes, que le gouvernement demande des renseignements sur près d'un million de personnes? C'est un chiffre inexplicable », s'insurge Thomas Mulcair, chef du Parti néo-démocrate (NPD).
Pour Thomas Mulcair, la protection des renseignements sensibles et personnels s'étiole au Canada. « Rappelez-vous, quand on commençait avec les premières lois, sur l'écoute [électronique], il fallait quand même aller à un juge pour une telle atteinte a la vie privée, il fallait avoir des preuves. Avec les conservateurs, est-ce rendu tellement commun qu'on peut demander des informations personnelles, confidentielles, sur 800000 Canadiens, auprès des compagnies de télécommunication? C'est incroyable », dit Thomas Mulcair.
Le critique du NPD en matière d'éthique et de travail, Alexandre Boulerice, qui juge la situation « très préoccupante ».
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