L'endroit où la cycliste Mathilde Blais a été écrasée par un camion lundi matin est considéré comme un passage non-sécuritaire par la Ville de Montréal.
Outre la rue St-Denis, les rues St-Joseph, Iberville, De Lorimier, Papineau et l'avenue du Parc s'avèrent également des passages à où la cohabitation entre les vélos et automobilistes s'avère difficile.
François W. Croteau et Luc Ferrandez, maires des arrondissements concernés, ont exprimé leurs regrets à la suite du décès de la jeune femme, «un accident de trop» selon eux.
«Je n'ose pas croire qu'on va encore se demander si la cycliste portait un casque, si elle allait à la bonne vitesse, si elle avait vérifié que la voie était libre. Parce que souvent, on se pose ces questions-là en se demandant: "est-ce que le comportement du cycliste était approprié?"» - Luc Ferrandez
Les deux maires demandent à ce que la police fasse preuve de plus de tolérance face au partage du trottoir. «Actuellement, le Code de la sécurité routière ne permet pas la cohabitation cyclistes-piétons, il faut rapidement mettre fin à cette situation intenable», a martelé François W. Croteau.
Il a aussi demandé des mesures temporaires de marquage qui délimiteraient une zone de sécurité pour les piétons, ainsi que la mise en place des passages à niveau sur la voie ferrée du Canadien Pacifique, où se trouvent les viaducs à risque.
Dans les arrondissements du Plateau-Mont-Royal et de Rosemont-Petite-Patrie, ceux sur Masson, Christophe-Colomb, St-Urbain et St-Laurent sont en voie d'être sécurisés pour les cyclistes.
L'accident s'est produit vers 6h40 à l'entrée du viaduc de la rue des Carrières. Le décès de la jeune femme a été constaté sur les lieux.
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