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Viol dans un lycée en France: un prélèvement massif d'ADN dans l'établissement pour trouver le violeur

France: prélèvement massif d'ADN dans un lycée pour trouver l'auteur d'un viol
AFP

L'ADN de 527 personnes de sexe masculin, majeures et mineures, va être prélevé afin de tenter d'identifier l'auteur d'un viol commis en septembre dans les toilettes d'un lycée privé de La Rochelle, en France, a annoncé vendredi 11 avril le procureur de la République de cette ville, Isabelle Pagenelle.

Ce prélèvement massif, très rare dans un établissement scolaire, doit permettre d'identifier l'auteur d'un viol commis le 30 septembre 2013 sur une élève de 16 ans, dans les toilettes du lycée d'enseignement catholique Fénelon, situé en centre-ville, a indiqué la magistrate lors d'une conférence de presse organisée au sein de l'établissement.

Les prélèvements buccaux, réalisés de lundi à mercredi prochains, concernent 31 enseignants, 475 élèves et 21 autres personnes, personnel technique ou personnes extérieures, soit 527 personnes "présentes dans l'établissement au moment des faits", a précisé Isabelle Pagenelle.

"Tout refus serait suspect"

L'agresseur n'a pas encore été identifié : la jeune fille qui "a été agressée dans le noir et par derrière", n'est "pas en mesure de donner une description", a-t-elle poursuivi, précisant qu'un profil ADN avait été prélevé "sur ses vêtements" mais qu'il n'était "pas connu du fichier national automatisé des empreintes génétiques" (FNAEG).

Selon la loi française, il est possible de refuser un prélèvement génétique, sauf lorsqu'on est condamné ou en garde-à-vue, mais selon le procureur, "tout refus serait suspect" et pourrait déboucher "sur une garde à vue, voire une perquisition" pour obtenir un prélèvement d'ADN.

Chantal Devaux, directrice de ce lycée de 1300 élèves et coordinatrice du groupe scolaire qui en compte 3000, a expliqué que "le personnel et les parents d'élèves" avaient été "informés" de l'opération vendredi et qu'une "cellule de soutien psychologique" était "en place depuis ce (vendredi) matin" et qu'elle resterait "active le temps nécessaire".

Les résultats des analyses de ces prélèvements et leur comparaison avec l'ADN relevé sur la victime devraient être connus sous un mois. L'enquête préliminaire, ouverte immédiatement après les faits, est menée par la police de La Rochelle.

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