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Pauline Marois renonce à sa prime de départ de 181 000 $

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DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QU


Comme promis, Pauline Marois renonce à sa prime de départ de 181 000 $.

La première ministre sortante respectera l’engagement qu’elle avait pris en 2012 de ne pas toucher à son allocation de transition, a-t-on confirmé mercredi à son cabinet.

Pauline Marois avait déjà touché une indemnité de 128 000 $ lorsqu’elle avait quitté la politique une première fois en 2006, après sa défaite contre André Boisclair à la chefferie du Parti québécois.

Le Journal a pu obtenir des informations sur certaines des allocations qui seront versées aux élus qui quittent la politique dans la foulée de l’élection.

Des ministres et des députés ayant mordu la poussière lundi pourront compter sur quelques mois de salaire pour se remettre de leur défaite. C’est le cas notamment du ministre sortant de l’Environnement, Yves-François Blanchet, qui touchera 138 000 $, selon les calculs effectués par la Ligue des contribuables du Québec.

Élu seulement depuis 2012, le ministre sortant Pierre Duchesne devra se contenter de quatre mois de salaire, c’est-à-dire 51 500 $. Emporté par la vague libérale, l’ex-leader étudiant Léo Bureau-Blouin peut compter sur une indemnité de 35 000 $.

Daniel Breton a perdu le comté de Sainte-Marie-Saint-Jacques. Très brièvement ministre avant de devoir démissionner en raison de révélations sur son passé de mauvais payeur, le militant écologiste a droit à 36 000 $.

Mais la défaite n’est pas nécessaire pour toucher l’allocation de transition. Les députés ont droit à une indemnité de départ même s’ils décident de leur propre chef de quitter la vie politique, ou s’ils sont poussés vers la sortie.

Ainsi, la ministre sortante Marie Malavoy, qui a accepté de céder sa circonscription de Taillon à la candidate-vedette Diane Lamarre en début de campagne, a droit à son indemnité de 154 500 $, calcule la Ligue des contribuables.

Les vieux routiers Yvon Marcoux, Henri-François Gautrin et Lawrence Bergman, qui ont cédé leurs châteaux forts libéraux respectifs à de nouvelles recrues en début de course, ont aussi droit à leur prix de consolation.

Député de D’Arcy-McGee depuis 1994, Lawrence Bergman touchera 110 000 $, tandis que Yvon Marcoux pourra compter sur une prime de 139 000 $.

Enfin, éjecté pour laisser la place au candidat économique Jacques Daoust, Henri-François Gautrin pourra toutefois compter sur une allocation de transition de 107 000 $ pour ses 25 années de services comme député.

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