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Élections 2014 - Le PQ aura un post mortem» à faire, affirme Michel Guimond

Le PQ aura un post mortem à faire, affirme Michel Guimond
CP

Bien que modestes, les espoirs du Parti québécois dans la région de Québec ne se sont pas concrétisés, lundi soir. Avec la défaite de Pauline Marois dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré et la courte victoire d'Agnès Maltais dans Taschereau, le message des électeurs est éloquent.

L'ex-ministre responsable de la Capitale-Nationale et députée de Taschereau Agnès Maltais est maintenant la seule péquiste dans la région. Et elle a gagné son siège de justesse, avec seulement 450 voix de majorité.

« C'est sûr que le Parti québécois aura à faire le post mortem. Il faudra reconstruire avec de nouveaux acteurs », note Michel Guimond, candidat péquiste défait dans Montmorency.

Plusieurs analystes avaient prédit une chaude lutte dans cette circonscription que M. Guimond a représentée sous la bannière du Bloc québécois au fédéral pendant 18 ans. Pourtant, le politicien d'expérience est arrivé troisième derrière le libéral Raymond Bernier, qui l'a emporté assez facilement avec 2791 voix de majorité, sur la députée sortante de la Coalition avenir Québec, Michelyne C. St-Laurent.

Même scénario dans Jean-Lesage, une circonscription que le PQ pensait pouvoir ravir aux libéraux. Le candidat sortant André Drolet est arrivé bon premier avec 4200 voix de majorité tandis que le candidat péquiste, Pierre Châteauvert, a terminé troisième.

Michel Guimond pense que la question référendaire a joué pour beaucoup dans les résultats de l'élection. « Les libéraux ont été habiles de tourner la campagne électorale en campagne référendaire, particulièrement au tout début. On s'en faisait parler », note le candidat défait.

Malgré la déception, M. Guimond ne blâme personne. « Madame Marois a fait de son mieux », affirme-t-il en ajoutant qu'il ne peut dire précisément quand le vent a tourné pour le Parti québécois. Il croit toutefois que l'arrivée de Pierre Karl Péladeau est certainement un fait marquant. « C'est sûr que les libéraux ont misé sur la métaphore du poing en l'air de M. Péladeau », indique-t-il.

Celui qui a vécu le départ de Lucien Bouchard du Bloc québécois, qui avait fait craindre la disparition du parti, ne croit pas qu'on « devrait enterrer le mouvement souverainiste ».

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