Croyez-le ou non, vous n'aurez bientôt plus besoin que d'une poignée de secondes pour recharger votre batterie. Une révolution nommée StoreDot, née d'une entreprise israélienne en démarrage et présentée hier à l’occasion du congrès Microsoft Think Next 2014 à Tel Aviv.
30 secondes, c'est tout ce qu'il vous faudra attendre. Cette prouesse est rendue possible par la production de «Nanodots», la spécialité de l'entreprise israélienne, de minuscules molécules bio-organiques synthétisées chimiquement qui permettent d'améliorer de manière considérable la capacité de chargement et la réduction du délai d'attente d'heures en secondes.
Interrogé par Gizmag, le Dr Doron Myersdorf, PDG de StoreDot, explique le fonctionnement des Nanodots:
«Nous avons développé une nouvelle génération d'électrodes avec de nouveaux matériaux, les MFE, électrodes multifonctions. D'un côté, il agit comme un supercondensateur (avec une capacité de charge très rapide), et de l'autre, c'est comme une électrode de lithium (avec une batterie se déchargeant lentement).»
Une innovation prometteuse
Selon l'entreprise, cette nouvelle technologie a bien d'autres atouts. Outre le fait que les Nanodots soient respectueux de l'environnement, car non toxiques, ils existent aussi en très grande quantité, ce qui rend leur coût de production très attractif.
Mais au-delà de changer la vie des détenteurs de téléphones intelligents, le Dr Doron Myersdorf affirme à Gizmag que cette révolution pourrait bien s'étendre aux batteries de voitures électriques en modifiant simplement la capacité de tolérance des Nanodots à un courant bien plus élevé que 2000 mAh. Mais pas seulement. Selon le site de l'entreprise, StoreDot pourrait également révolutionner le domaine biomédical ou encore celui du stockage numérique de données.
Néanmoins, pour pouvoir profiter de cette innovation, il faudra attendre sa commercialisation prévue à l'horizon 2016 et mettre la main à la poche, puisque StoreDot serait vendu au prix équivalent de deux chargeurs de téléphones intelligents, selon le Wall Street Journal.
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