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L'autopsie confirme le suicide de René Charlebois

René Charlebois s'est suicidé, confirme l'autopsie
Agence QMI

Coincé par la police dans un petit chalet de l'Îlette au Pé, dans la région de Sorel, René « Balloune » Charlebois s'est enlevé la vie en retournant son arme contre lui au petit matin le 26 septembre dernier, mais il a d'abord fait feu en direction des policiers, comme en témoigne le projectile retrouvé dans l'encadrement du balcon.

Un texte de Isabelle Richer

René Charlebois s'était évadé de prison le 14 septembre 2013, alors qu'il purgeait une peine de prison à vie pour le meurtre d'un informateur de police. Il avait juré qu'il ne retournerait pas en prison.

Les policiers ont rapidement trouvé où le motard se cachait. Munis de mandats de perquisition et d'arrestation, ils se présentent sur les lieux en pleine nuit.

À 1 h 16, dans la nuit du 26 septembre, les enquêteurs de la Division d'enquête de la région ouest de la SQ, assistés du Groupe d'intervention tactique, utilisent un bélier pour défoncer la porte du chalet et lancent simultanément une grenade assourdissante sur le balcon. Un premier coup de feu est entendu. Une deuxième grenade est lancée et une deuxième détonation, provenant de l'intérieur du chalet, est entendue.

Les policiers trouvent René Charlebois étendu en travers de son lit, sur le dos. Un revolver de calibre 357 Magnum est retrouvé à ses côtés, deux douilles vides et percutées, et quatre pleines.

La mort de Charlebois est évidente, selon les premières constatations. Le pathologiste qui a pratiqué l'autopsie note une plaie d'entrée sous le menton, avec évidence de tir à bout touchant.

Sur les lieux, deux projectiles sont retrouvés. Un fiché dans l'encadrement du balcon, où les grenades ont été lancées, l'autre dans le plafond au-dessus du lit où le corps de Charlebois est découvert.

Pas de traces de lutte sur les lieux. Charlebois était seul dans le chalet et les policiers n'ont pas trouvé de lettre.

Dans son rapport, le pathologiste note que Charlebois portait au thorax un tatouage à l'effigie des Hells Angels, soit une tête de mort avec une coiffe à plumes.

Rappelons que René Charlebois achetait des informations hautement confidentielles de l'ex-enquêteur du SPVM Benoit Roberge, condamné à huit ans de pénitencier vendredi dernier pour gangstérisme et abus de confiance.

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