Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Élections 2014: 25 circonscriptions à surveiller

25 circonscriptions à surveiller
PC

C'est le jour de vérité. En attendant les premiers résultats, voici une liste de 25 circonscriptions à surveiller, que ce soit en raison de leurs candidats-vedettes ou du résultat serré lors des dernières élections générales.

Abitibi-Est: En 2012, la péquiste Élizabeth Larouche avait réussi à défaire l’ancien ministre Pierre Corbeil, devenu par la suite maire de Val-d’Or, par 777 voix. Cette fois, la députée péquiste affrontera Guy Bourgeois, connu des milieux d’affaires de cette région et Sylvain Martel de la Coalition avenir Québec.

Beauce-Sud: les libéraux l'ont emporté en 2012 par 650 voix avec Robert Dutil, la CAQ finissant deuxième. Robert Dutil se repésente pour le PLQ. Samuel Poulin, ex-animateur de radio, porte la bannière de la CAQ alors que le PQ présente un jeune homme de 20 ans, Alex Gagnon-Lacroix.

Bellechasse: L’ancienne ministre libérale, Dominique Vien, avait maintenu son siège en 2012 contre le caquiste Christian Lévesque par seulement 698 votes. Cette fois, la CAQ sera représentée par Stéphanie Lachance, une femme d’affaires ayant déjà travaillé dans le domaine de l’éducation. Le Parti québécois avait terminé troisième avec plus de 10 000 votes d’écarts lors de la dernière élection.

Blainville: C’est le transfuge péquiste devenu caquiste, Daniel Ratthé, qui avait gagné l’élection en 2012 par 2709 votes. Il a été expulsé du caucus de la Coalition par la suite. En 2014, la CAQ mise sur l’ancien bloquiste, Mario Laframboise pour remporter l’élection. Le Parti libéral, lui, sera représenté par Marie-Claude Collin, conseillère municipale à la ville de Blainville et ayant déjà défrayé les manchettes concernant des accusations de la part du Directeur général des élections. Le PQ présente une candidate-vedette, Gyslaine Desrosiers, ex-présidente de l'Ordre des infirmières.

Bonaventure: Nathalie Normandeau régnait sur ce comté rouge, mais en 2012 le péquiste Sylvain Roy l'a remporté par 3 144 voix. Avant les élections, le gouvernement y a annoncé un projet de cimenterie de 1 milliard$ basé sur une large contribution publique. Pauline Marois a fait un lien direct entre cet investissement public et le résultat du vote. On lui a reproché de vouloir acheter le vote.

Brome-Missisquoi: L’ancien ministre libéral et vieux routier de la politique, Pierre Paradis, avait maintenu son siège en 2012 avec seulement 303 voix contre son adversaire caquiste. En 2014, la CAQ envoie au bâton l'enseignant François Lemay. René Beauregard représente le PQ.

Charlesbourg: lutte chaude à prévoir entre l'ex-journaliste Dominique Payette (fille de Lise Payette) qui brigue les suffrages pour le PQ, une vedette libérale, François Blais, ex-doyen de la Faculté des sciences sociales de Laval et Denise Trudel, députée de la CAQ et ex-conseillère municipale qui a bénéficié d'une avance de 1 125 voix.

Groulx: L’ancienne mairesse de Rosemère, Hélène Daneault avait réussi à gagner l’élection en 2012 pour la CAQ avec 1 763, contre le président du PQ, Raymond Archambault. Cette fois, les péquistes misent sur l’ancienne présidente de la Fédération étudiante universitaire du Québec, Martine Desjardins, pour obtenir ce siège qui a déjà été gagné par le Parti libéral par le passé. Claude Surprenant y porte les couleurs de la CAQ, tandis que Vicki Emard tentera de s'y faire élire pour le PLQ.

Jean-Lesage: Le député libéral André Drolet s'est fait chauffer la dernière fois par le PQ et la CAQ, le péquiste Pierre Châteauvert terminant deuxième par 651 voix. Châteauvert est de nouveau candidat et la CAQ mise sur Émilie Foster. À noter, Sol Zanetti, chef d'Option nationale, s'y présente et veut aller chercher le vote indépendantiste.

Johnson: L’actuel ministre péquiste, Yves-François Blanchet avait réussi à obtenir ce siège par seulement 203 votes contre le candidat caquiste. Cette circonscription n’existait pas avant la dernière élection. Yves-François Blanchet affronte Brigitte Mercier, du PLQ, et André Lamontagne, de la CAQ.

La Pinière: Exclue du caucus libérale, la députée sortante Fatima Houda-Pepin s'y représente à titre de candidate indépendante. Elle affronte un candidat-vedette du PLQ, le docteur Gaétan Barrette. Le PQ n'oppose pas de candidat afin de favoriser la réélection de Fatima Houda-Pepin, militante de longue date contre l'intégrisme islamique.

La Prairie: Stéphane Le Bouyonnec, de la CAQ, avait réussi à gagner cette circonscription par une mince avance de 75 votes devant le candidat péquiste, l’économiste Pierre Langlois. Ce dernier tentera à nouveau sa chance sous les couleurs du PQ. Richard Merlini représente le PLQ.

Lévis: à surveiller en raison de la présence du député Christian Dubé, vedette de la CAQ qui l'avait emporté par 3 273 voix. Il affronte le libéral Simon Turmel. Le PQ fonde beaucoup d'espoirs sur sa candidate, Sylvie Girard, une sous-ministre qui a été directrice générale de la Chambre de commerce et commissaire aux Fêtes du 375e de Lévis.

Mégantic: Est-ce que la gestion des évènements de Lac-Mégantic va profiter au parti de Pauline Marois ? Chose certaine, la candidate péquiste, la directrice générale de la Chambre de commerce de la région, Isabelle Hallé, aura fort à faire pour gagner contre son adversaire et député libéral, Ghislain Bolduc, qui avait gagné son siège avec 1099 votes en 2012.

Montmorency: la candidature pour le PQ de l'ex-député bloquiste Michel Guimond vient pimenter la course. Micheline Saint-Laurent se représente pour la CAQ. Elle l'avait emporté par 2122 votes la dernière fois, alors que son parti avait le vent dans le dos. Raymond Bernier du PLQ, qui y a été élu 2 fois (2003 et 2008), remet ça. À surveiller, la présence d'Adrien Pouliot, chef du Parti conservateur du Québec qui entend récolter le vote de droite.

Nicolet-Bécancour: Le caquiste Donald Martel avait réussi à remporter l’élection en 2012, contre le député sortant et chef d’Option national, Jean-Martin Aussant par 1876 votes d’écart. Traditionnellement acquise aux péquistes, le parti de Pauline Marois avait cependant terminé quatrième avec la division des forces souverainistes dans cette circonscription. Cette fois, le Parti québécois mise sur Jean-René Dubois, un retraité du monde scolaire.

Papineau: Le bastion libéral de Papineau a été secoué par le PQ, en 2012, où le candidat libéral avait réussi à maintenir son siège avec seulement 167 votes, devant le candidat du Parti québécois.

Portneuf: une autre circonscription aux allégeances variables. Détenue par le caquiste Jacques Marcotte depuis 2012 qui l'a emporté par 2 122 voix. Le libéral Michel Matte tente un retour. Le PQ y présente Hugues Genois

Richmond: La fille de l’ancien ministre libéral, Yvon Vallières, et actuelle députée, Karine Vallières avait réussi à maintenir le siège de son père avec seulement 269 votes, contre son adversaire péquiste, Etienne-Alexis Boucher, à nouveau candidat.

Roberval: Philippe Couillard a choisi de se présenter dans la région qu'il habite et il doit donc renverser la majorité de 5 912 voix obtenues par le péquiste Denis Trottier en 2012. Les libéraux affirment que Roberval est une circonscription qui «swing» lors des élections. La dernière victoire libérale y remonte toutefois à 2003. C'est le 4e comté de Philippe Couillard après Mont-Royal, Jean-Talon et Outremont, des comtés beaucoup plus faciles.

Saint-François: L’actuel ministre de la Santé, Réjean Hébert a eu chaud lors des dernières élections, où il a remporté son siège avec seulement 65 votes, contre son adversaire du Parti libéral.

Saint-Jérôme: Jacques Duchesneau, candidat vedette pour la Coalition avenir Québec, avait remporté l’élection de 2012 avec 897 votes, contre le député péquiste sortant, Gilles Robert. Cette année, le PQ présente le candidat-vedette Pierre Karl Péladeau. Il affronte Patrice Charbonneau, de la CAQ et Armand Dubois du PLQ.

Trois-Rivières: La députée libérale, Danielle St-Amand avait remporté le siège avec 1001 votes contre la vedette péquiste, l’auteure et militante, Djemila Benhabib. Or, la députée sortante a annoncé son départ de la vie politique. Elle sera remplacée par, selon les informations, par Jean-Denis Girard, ancien président de la Chambre de commerce du secteur. Le parti de Pauline Marois mise sur Alexis Dechênes, ancien journaliste et une nouvelle recrue dans l’arène politique.

Vanier-les Rivières: comté changeant, oscillant entre PLQ et CAQ. Les mêmes adversaires que 2012: le caquiste Syvain Lévesque affronte l'ex-député libéral Patrick Huot et le péquiste Marc Dean. 1 331 voix de majorité pour la CAQ en 2012.

Verdun: Jacques Daoust, ancien président d'Investissement Québec, est pressenti pour être le candidat du PLQ dans Verdun, une circonscription laissée vacante par le départ de Henri-François Gautrin. Ce dernier avait remporté l’élection en 2012 avec 547 votes. M. Daoust fera possiblement face à Lorraine Pintal, directrice générale du Théâtre du Nouveau Monde, pour le Parti québécois.

INOLTRE SU HUFFPOST

La campagne électorale en images

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.