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Boeing disparu: les recherches «les plus difficiles de l'histoire humaine»

Boeing disparu: les recherches «les plus difficiles de l'histoire humaine»
Kazuhiko Morisawa looks out of a window of a Japan Coast Guard Gulfstream aircraft during the search for wreckage and debris of missing Malaysia Airlines Flight MH370 in the Southern Indian Ocean on April 1, 2014. Malaysia revealed the full radio communications with the pilots of its missing flight on April 1, but the routine exchanges shed no light on the mystery as an Indian Ocean search for wreckage bore on with no end in sight. AFP PHOTO / POOL / Rob GRIFFITH (Photo credit should read ROB GRIFFITH/AFP/Getty Images)
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Kazuhiko Morisawa looks out of a window of a Japan Coast Guard Gulfstream aircraft during the search for wreckage and debris of missing Malaysia Airlines Flight MH370 in the Southern Indian Ocean on April 1, 2014. Malaysia revealed the full radio communications with the pilots of its missing flight on April 1, but the routine exchanges shed no light on the mystery as an Indian Ocean search for wreckage bore on with no end in sight. AFP PHOTO / POOL / Rob GRIFFITH (Photo credit should read ROB GRIFFITH/AFP/Getty Images)

PERTH, Australie - Les leaders de deux pays qui dirigent l'opération multinationale pour résoudre l'énigme du vol MH370 du transporteur aérien Malaysia Airlines ont promis jeudi de tout faire pour fournir des réponses aux proches de ceux qui se trouvaient à bord.

Le premier ministre malaisien Najib Razak a rencontré son homologue australien Tony Abbott à la base militaire, près de Perth, qui sert de plaque-tournante à l'effort pour retrouver l'appareil disparu depuis maintenant 27 jours.

«Ce sont des recherches très difficiles — les plus difficiles de l'histoire de l'humanité. Mais en ce qui concerne l'Australie, nous déployons tous les moyens dont nous disposons», a dit M. Abbott.

M. Razak a aussi rencontré Angus Houston, le superviseur d'une nouvelle agence chargée de la coordination des recherches.

Le Boeing 777 et les 239 personnes qui se trouvaient à bord se sont volatilisés le 8 mars, lors d'un vol entre Kuala Lumpur et Pékin.

L'Australie coordonne les opérations de recherche, mais la responsabilité ultime de l'enquête appartient à la Malaisie. M. Najib a déclaré, jeudi, que les deux pays se sont entendus pour que l'Australie puisse jouer un rôle encore plus important.

Même si aucune trace de l'appareil n'a encore été retrouvée, M. Najib a semblé optimiste lors de son déplacement en Australie.

«Nous voulons rassurer les familles et nous n'abandonnerons pas tant que les réponses n'auront pas été trouvées, a-t-il dit. En temps utile, nous serons en mesure de clore ce dossier.»

M. Najib, dont le gouvernement a été vertement critiqué par les familles de certaines victimes pour la lenteur de l'enquête et pour la diffusion d'informations parfois contradictoires, a ajouté que tous les participants à l'enquête pensent aux familles des passagers et membres d'équipage.

«Je sais que plusieurs familles ne pourront faire leur deuil tant que nous n'aurons pas trouvé l'avion, a-t-il dit. Je ne peux imaginer ce qu'elles vivent. Mais je peux leur promettre que nous n'abandonnerons pas.»

Des responsables avaient prévenu, mercredi, que l'enquête pourrait ne jamais élucider les circonstances de la disparition de l'avion. M. Houston a indiqué qu'aucune fin n'était prévue aux opérations, mais qu'une nouvelle approche pourrait devoir être adoptée si celle-ci ne donne pas de résultats.

Le premier ministre Abbott, qui a fréquemment répété sa confiance de retrouver les débris, s'est fait plus prudent, jeudi.

«Je suis confiant que tout ce qui peut être fait pour retrouver cet appareil sera fait, a-t-il dit. Le succès n'est pas garanti, mais nous sommes assurés du professionnalisme et des efforts consentis à cette tâche.»

Huit avions et neuf navires fouillaient un secteur de l'océan Indien jeudi, et pouvaient compter sur des conditions météorologiques acceptables. Deux navires britanniques, un sous-marin nucléaire capable de recherches sous-marines sophistiquées et le bâtiment hydrographique HMS Echo, participent aussi aux opérations, a dit M. Houston.

Un navire de guerre australien capable de repérer les signaux émis par les enregistreurs de données de vol de l'appareil, l'Ocean Shield, est attendu au cours des prochaines heures. Les batteries de ces enregistreurs n'ont une durée de vie que d'une trentaine de jours.

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