Les bureaux de vote par anticipation dans les établissements d'enseignement ont ouvert vendredi. L'occasion pour bien des jeunes de faire leur premier « X » et de défaire quelques clichés sur leur génération.
Ce vote anticipé touche quelque 400 000 jeunes qui étudient dans les universités, cégeps et centres de formation professionnelle. La mesure permet à ceux qui sont de l'extérieur de voter dans leur circonscription d'origine. Le but avoué : encourager leur participation aux élections.
S'il s'avère difficile de mesurer l'effet qu'aura l'installation de 300 bureaux de scrutin dans les établissements d'enseignement du Québec, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) a enregistré 7000 votes la première journée, vendredi. Les jeunes qui le désirent pourront le faire encore les 1er, 2 et 3 avril.
Chez les premiers intéressés, plusieurs semblent contents d'avoir pu voter sur place. Et même quand ils ne sentent pas avoir trouvé réponse aux enjeux qui les préoccupent, ils se sont fait un devoir d'aller voter. Voyez leurs réactions dans le diaporama ci-dessous.
Plusieurs plaintes à l'Université Concordia
Le début du vote par anticipation a toutefois donné lieu à quelques accrocs. Malgré les précisions apportées par le DGEQ la semaine dernière, des dizaines d'étudiants se sont plaints auprès de l'Associaiton étudiante de l'Université Concordia de ne pouvoir s'inscrire à la liste électorale même s'ils habitent maintenant au Québec. Ils estiment qu'ils sont privés de leur droit de vote aux élections québécoises. Une étudiante de l'Université McGill songe même à une injonction afin de pouvoir voter.