MONTRÉAL - Au lendemain de révélations voulant que des enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption aient rencontré des dirigeants du Parti québécois, Québec solidaire a tenu à rappeler, mercredi, le rôle qu'il a joué pour démontrer l'existence de ce qu'il appelle des «stratagèmes de financement douteux».
Québec solidaire rappelle qu'il a pris l'initiative d'aller rencontrer la Sûreté du Québec et l'UPAC pour attirer l'attention des enquêteurs sur le rôle joué par des entreprises dans le financement du PQ, du PLQ et de l'ADQ.
Un rapport sur l'existence d'un système de prête-noms a été déposé en 2010. Il indiquait que quatre firmes de génie-conseil avaient contribué à ce système, soit Axor, Cima+, BPR et SNC-Lavalin.
Québec solidaire affirme avoir déposé un deuxième rapport sur le financement sectoriel des partis politiques provinciaux en 2012, révélant que les sommes amassées se chiffraient à 2,8 millions $ pour la période allant de 2000 à 2011.
Les solidaires rappellent également que le député sortant Amir Khadir a fait part de révélations impliquant le grand argentier du Parti libéral, Marc Bibeau.
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