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Assurance-maladie : Ottawa arrache une entente aux fonctionnaires fédéraux

Assurance-santé : Ottawa arrache une entente aux fonctionnaires fédéraux
CP

Des fonctionnaires à la retraite du gouvernement fédéral devront verser des primes plus élevées pour leur assurance-santé privée, en vertu d'une entente que vient de conclure Ottawa avec les syndicats représentant ces fonctionnaires.

C'est ce que le président du Conseil du Trésor, Tony Clement, a annoncé mercredi, affirmant que les parties avaient dû « mettre de l'eau dans leur vin » pour parvenir à cette entente qui fera épargner 6,7 milliards de dollars au gouvernement.

Auparavant, le gouvernement fédéral payait 75 % des primes, et les fonctionnaires, 25 %. Suivant l'entente qui vient d'être conclue, la facture sera divisée en deux. Cependant, les fonctionnaires à la retraite qui ont des revenus moindres et qui reçoivent le Supplément de revenu garanti demeureront assujettis au régime plus généreux qui prévalait jusqu'à maintenant.

Les changements entreront en vigueur le 1er avril 2015 et s'échelonneront sur quatre ans. Par exemple, une personne seule paiera dorénavant une prime de 550 $ par année, au lieu de 261 $.

Les fonctionnaires touchés par cette réforme bénéficieront de quelques avantages supplémentaires, que les syndicats qualifient de concessions de la part du gouvernement.

À compter du 1er octobre 2014 :

  1. la chirurgie oculaire au laser sera partiellement couverte par le régime d'assurance-maladie, à concurrence de 1000 $ à vie;
  2. les réparations relatives aux appareils nécessaires pour les personnes souffrant d'apnée du sommeil seront dédommagées à raison de 300 $par année au maximum;
  3. la limite sur les services en psychologie passera de 1000 $ à 2000 $.

De plus, la franchise, tant pour les fonctionnaires à la retraite que pour ceux encore au travail, ne sera plus facturée à ces derniers.

L'un des syndicats engagés dans les négociations, soit l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada, a déclaré sur son site Internet que cette entente avait été quelque peu forcée par le gouvernement fédéral, qui avait menacé de légiférer si les négociations n'aboutissaient pas.

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