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Élections 2014 - Irrégularités électorales : le DGE se veut rassurant

Irrégularités électorales : le DGE se veut rassurant
Radio Canada

Le Parti québécois a peur que les élections soient volées par le reste du Canada. Depuis des jours, certaines circonscriptions montréalaises notent l'inscription sur les listes électorales de centaines d'étudiants anglophones de l'extérieur du Québec. Mais le directeur général des élections affirme que les chiffres sont similaires à ceux de l'élection de 2012.

Hier, le DGE avait reconnu que cinq circonscriptions à Montréal et en Estrie posaient problème. Il revient maintenant sur ses propos, affirmant que les informations lui avaient été communiquées par un parti politique, qu'il refuse de nommer.

« Après vérifications, dit Jacques Drouin, ces circonscriptions se comportent comme elles se comportaient et les demandes au jour le jour, si on les compare aux élections de 2012, sont nettement moins élevées. »

Il n'y a que dans Saint-Henri-Sainte-Anne, dans le sud-ouest de Montréal, qu'on note une légère hausse d'inscriptions, soit une cinquantaine entre les campagnes de 2012 et de 2014.

« Est-ce qu'il y a un enjeu particulier durant cette campagne qui fait que des étudiants sont plus enclins à aller s'inscrire? Faut dire qu'on fait énormément de publicité dans les établissements d'enseignement pour que les jeunes votent », note néanmoins M. Drouin.

Un président de la commission de révision de la liste électorale dans Sainte-Marie-Saint-Jacques a claqué la porte vendredi, après avoir constaté qu'un nombre « anormal » d'anglophones et d'allophones tentaient d'obtenir le droit de vote depuis une semaine. Il estimait ne plus pouvoir assurer l'intégrité du processus de révision. Or, le DGE comptabilise 200 circonscriptions de moins à cette étape de la campagne, par rapport à celle de 2012.

Le candidat péquiste Bertrand St-Arnaud, aussi ministre de la Justice, a interpellé le DGE ce matin pour qu'il produise un rapport quotidien sur les demandes d'inscriptions et qu'il révise les listes dans les circonscriptions jugées problématiques.

Jacques Drouin n'a pas l'intention de se plier à ces demandes. « J'ai trouvé ça un peu particulier qu'un député et ministre s'adresse au DGE de cette façon. Je ne lui en veux pas pour autant et je le rassure. Nous avons tout autant à coeur que lui la bonne inscription des électeurs et le bon déroulement du scrutin. »

Le DGE rappelle que les commissions de révisions sont des tribunaux administratifs, qui ont des pouvoirs quasi judiciaires. Et que seuls des faits nouveaux sur un électeur peuvent mener la révision d'une décision.

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