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Pauline Marois tape sur le clou Porter (VIDÉO)

Éthique de Philippe Couillard: Pauline Marois tape sur le clou Porter (VIDÉO)

Alors qu'un nouveau sondage suggère que le Parti libéral a pris l'avance dans les intentions de vote au Québec, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, s'en est prise à son adversaire Philippe Couillard, mardi matin, en rappelant ses liens avec l'ancien directeur du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) Arthur Porter, aujourd'hui accusé de fraude.

Interrogée par les médias à l'issue d'un point de presse destiné à faire connaître le programme du PQ en éducation dans la circonscription de Verdun, Mme Marois est revenue sur l'article publié dans Le Devoir de mardi dans lequel l'Agence de la santé et de services sociaux (ASSS) de Montréal confirme que MM. Couillard et Porter ont agi dans l'illégalité en fondant une firme de consultation dans le domaine de la santé sans demander l'autorisation au CUSM et à l'ASSS, ce qui contrevient à la Loi sur la santé et les services sociaux.

« On constate qu'il y a des affaires dans lesquelles il a été impliqué qui posent des problèmes en termes d'éthique. Est-ce qu'on veut revenir à ce qu'on a connu sous monsieur Jean Charest? » s'est-elle demandé, reprochant en outre au chef du PLQ son manque de clarté sur la démarche qu'il entend adopter afin de réintégrer le Québec dans la Constitution canadienne.

Pour Mme Marois, l'équipe libérale de Philppe Couillard est la même que celle de son prédécesseur, Jean Charest, à qui elle reproche d'avoir attendu trois ans avant de mettre sur pied la commission Charbonneau. « Monsieur Hamad, monsieur Moreau... C'est les mêmes qui sont autour de lui, a-t-elle constaté. Qu'est-ce qui nous amènerait à croire qu'il aurait fondamentalement changé? »

La chef péquiste a aussi profité de son point de presse de mardi pour tendre la main aux nationalistes qui ont voté pour la Coalition avenir Québec aux dernières élections, évoquant tour à tour les désaccords de son parti et de la CAQ sur le projet de loi 14 visant à renforcer l'usage du français et la charte des valeurs. Elle a également rappelé les efforts de son gouvernement afin de renforcer les cours d'histoire au secondaire et au collégial.

Priorité décrochage

En ce qui concerne sa plateforme en matière d'éducation, Mme Marois a annoncé qu'un gouvernement péquiste mettrait en place une politique nationale de lutte contre le décrochage scolaire. Son objectif : que deux étudiants sur trois obtiennent leur diplôme dans les temps requis d'ici 2020.

Le PQ s'engage notamment à poursuivre l'implantation des maternelles quatre ans dans les milieux défavorisés, parallèlement au déploiement du réseau des services de garde à contribution réduite; à proposer des initiatives afin de favoriser la culture à l'école; à soutenir le déploiement de 600 professionnels dans les écoles pour aider les élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage; à lutter de manière accrue contre l'intimidation et à valoriser la formation professionnelle.

Questionnée sur les demandes des recteurs de hausser le financement des universités, Mme Marois a répondu qu'un groupe de travail chargé de se pencher sur la question a été constitué à l'issue du Sommet sur l'enseignement supérieur de février 2013 et qu'elle étudiera ses recommandations. « Je ne prends pas, cependant, d'engagement au-delà de ce qui est sur la table », a-t-elle tenu à préciser.

Il s'agissait de la troisième visite de Pauline Marois dans Verdun depuis le début de la campagne électorale. Elle était pour l'occasion accompagnée de ses candidats Diane De Courcy (Crémazie), Martine Desjardins (Groulx), Léo Bureau-Blouin (Laval-des-Rapides), Lorraine Pintal (Verdun) et Véronique Fournier (Saint-Henri-Sainte-Anne).

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