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Avion disparu: le message provenant du cockpit visait à tromper les contrôleurs

Avion disparu: le message provenant du cockpit visait à tromper les contrôleurs
SAMSUL SAID/REUTERS

KUALA LUMPUR, Malaisie - La dernière phrase prononcée depuis le cockpit de l'avion disparu le 8 mars laissait croire que tout se portait pour le mieux sur le vol 370 de Malaysia Airlines et ce, même si les systèmes de communication avaient déjà été déconnectés, ont indiqué dimanche des responsables.

Cette nouvelle information renforce l'hypothèse selon laquelle le détournement de l'appareil aurait été délibéré et l'un des deux pilotes, voire les deux, impliqués dans sa disparition.

Les autorités ont commencé à examiner un simulateur de vol saisi dans la résidence de l'un des pilotes et à scruter le passé des 239 passagers et membres d'équipage qui prenaient place dans l'avion, prévenant qu'ils auraient besoin de beaucoup plus d'informations pour mener à terme l'enquête.

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines est parti de Kuala Lumpur, en Malaisie, pour un vol de nuit le 8 mars à 12h40 à destination de Pékin, en Chine. Ses communications avec les contrôleurs aériens civils ont été coupées vers 1h20 et l'avion est ensuite disparu, donnant lieu à l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation moderne.

Le ministre malaisien de la Défense, Hishammunddin Hussein, a souligné dimanche en conférence de presse que les derniers mots prononcés depuis le cockpit de l'appareil — «Très, bonne nuit» , s'étaient voulus rassurants bien que les communications avaient déjà été coupées au moment de prononcer cette phrase.

L'individu qui a prononcé ces mots n'a fait aucune mention d'un problème quelconque à bord, ce qui aurait été, selon les enquêteurs, une manoeuvre pour tromper les contrôleurs au sol.

Un autre responsable, le major-général Affendi Buang, a précisé aux reporters qu'il ignorait si cette personne était le pilote ou son copilote.

L'avion a continué de voler pendant plus de six heures après avoir coupé le contact avec les contrôleurs, ce qui signifie qu'il pourrait s'être rendu aussi loin que le Kazakhstan ou le sud de l'océan Indien, avait annoncé la veille le premier ministre de la Malaisie, Najib Razak.

Compte tenu de la vaste étendue d'eau et de territoire qui doit être scrutée, les recherches pour retracer l'appareil pourraient s'échelonner sur plusieurs mois, voire davantage, et ce, à condition qu'il soit retrouvé.

Les enquêteurs concentrent désormais leurs efforts sur onze pays qu'aurait pu survoler le Boeing 777, a mentionné le ministre de la Défense, ajoutant que le nombre d'États impliqués dans l'opération avait grimpé de 14 à 25.

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