Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Lev Tahor: le Guatemala essaie de retirer la garde de six enfants à leur famille

Lev Tahor: le Guatemala essaie de retirer la garde de six enfants à leur famille
PC

Les autorités guatémaltèques tentent de prendre en charge des enfants membres de la secte juive ultra-orthodoxe Lev Tahor qui ont fui le Canada dans ce pays d'Amérique latine le 4 mars.

Vendredi, des policiers se sont rendus dans un hôtel où se trouvaient un groupe de neuf membres de Lev Tahor, dont six enfants.

Ils ont d'abord été interrogés à l'hôtel de la localité touristique de Panajachel, à quelques heures de route à l'ouest de Guatemala City.

Les policiers ont ensuite escorté le groupe à l'extérieur pour les faire comparaître en cour, afin de déterminer si la garde des enfants devrait être retirée à leur famille et s'ils devraient être placés dans un foyer d'accueil.

Vendredi, une juge a décidé de laisser les enfants avec leur famille pour le moment. La juge a dit que les autorités canadiennes et les policiers guatémaltèques n'ont pas fourni assez de preuves pour que les enfants soient retirés de leur famille. La magistrate a aussi affirmé que l'affaire est complexe et va au-delà de sa compétence.

Le dossier sera examiné par un juge de tribunal de la famille lundi.

Des membres de la communauté Lev Tahor avaient fui leur résidence de Chatham, dans le sud-ouest de l'Ontario, au début du mois de mars, alors qu'un jugement en appel était attendu.

Un autre groupe de six enfants et trois adultes, avait aussi tenté de se rendre au Guatemala, mais avait été intercepté en chemin à Trinité-et-Tobago.

Le groupe d'environ 200 personnes, originaire du Québec et installé à Chatham, avait fait appel d'une décision d'un tribunal ontarien, qui ordonnait que 13 enfants de la communauté soient placés en famille d'accueil au Québec.

La Direction de la protection de la jeunesse du Québec s'inquiétait des conditions de vie des enfants, de leur santé, de leur hygiène, de leur sécurité, et de leur scolarisation.

Des dirigeants de la secte Lev Tahor ont toujours nié ces allégations de négligence et de maltraitance.

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.