L’ex-directeur général d’Option nationale (ON), Sébastien-L Pageon, n’a pas de bons mots pour son ancienne formation politique, lui qui vient de rejoindre les rangs du Parti québécois pour l'aider à gagner les élections.
«J’ai quitté Option nationale pour des raisons personnelles parce que, entre autres, il y avait beaucoup de problèmes internes», dit-il, en entrevue avec Le Huffington Post Québec.
Selon Sébastien-L Pageon, Option nationale possède de «bons militants, mais il se trouve qu’ils sont incapables de diriger un parti politique», critique-t-il.
«J’ai vu l’organisation de l’intérieur quand j’étais directeur général. Mais, actuellement, ça donne plus l’impression d’être un bateau qui coule, estime l’ex-militant. Ce parti est géré comme une association étudiante tout simplement.»
Orphelin de parti politique après son départ à la direction d’ON, l’ex-directeur général a décidé d’aller rencontrer la députée sortante d’Hochelaga-Maisonneuve, Carole Poirier pour lui offrir ses services. «Je lui ai dit que j’étais prêt à m’impliquer. Je trouve également qu’elle a fait un très bon travail», avoue-t-il.
«Le Parti québécois a la meilleure équipe pour gagner et faire la souveraineté. Je pense aussi que les péquistes avaient besoin d’une leçon, avec la création Option nationale, afin de leur rappeler l’importance de la souveraineté. De toute façon, il est clair que la souveraineté va devoir se faire avec le Parti québécois»
- Sébastien-L Pageon
D’après l’ex-membre d’ON, «beaucoup de membres seraient revenus au Parti québécois» pour gagner cette élection, constate-t-il. Un retour au bercail attribuable, selon lui, à la composition actuelle de l’équipe ainsi qu’au discours plus souverainiste au sein du parti de Pauline Marois.
Sébastien-L Pageon a milité pendant plus de 15 ans au PQ. Il possède également plusieurs années d’engagement social et politique en tant qu’administrateur d’organismes et d’associations. Il est actuellement directeur général d’un centre communautaire, le centre NAHA.
Lors des élections de 2012, Option nationale, alors dirigée par l’ex-député péquiste Jean-Martin Aussant, avait réussi à présenter 120 candidats en plus de récolter 82 539 votes, soit 1,89 % des suffrages.
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