Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Deux artistes de New York passent 10 jours dans une roue de hamster

Deux artistes de New York passent 10 jours dans une roue de hamster
GettyStock

NEW YORK, États-Unis - Deux artistes de New York tenteront une expérience centrée sur la confiance et la collaboration alors qu'ils passeront 10 jours perchés sur une roue de hamster géante.

Ward Shelley et Alex Schweder vivront, mangeront et dormiront sur la structure de 25 pieds (7,6 mètres) faite de bois et de métal. Ils souhaitent ainsi illustrer le fait qu'il faut toujours travailler ensemble pour traverser le quotidien.

Les deux hamsters humains devront réfléchir à chacun de leurs mouvements. Un seul faux pas et ils risquent de tomber de haut. Chaque artiste est perché d'un côté opposé de la roue, à 180 degrés l'un de l'autre. Ils doivent coordonner chacun de leurs gestes: si l'un d'eux marche, l'autre doit marcher dans l'autre direction. Si l'un arrête, l'autre doit arrêter également.

La performance, intitulée «In Orbit» («En orbite»), sera présentée jusqu'à dimanche dans une galerie du secteur Williamsburg de Brooklyn.

La roue, que les deux artistes ont construite eux-mêmes, a une circonférence de 60 pieds (un peu plus de 18 mètres). On y retrouve tout ce dont Shelley et Schweder auront besoin: des lits étroits, des bureaux, un réfrigérateur, une cuisine de base et une toilette chimique (avec un panneau pour protéger leur intimité), le tout cloué à la structure.

Les deux participants sont également protégés par un harnais.

«Nous vivons dans une grande roue qui est, essentiellement, un appartement avec deux chambres», a expliqué Schweder.

«Dormir est devenu une sorte de refuge, a ajouté son collègue. Il y a une pression psychologique, lorsqu'on est dans cette chose, donc quand on arrive à dormir, c'est facile de rester dans cet état.»

Les deux hommes ont confié qu'ils savaient dès le départ que l'expérience serait difficile et qu'ils essaient de demeurer forts mentalement, jusqu'à ce qu'ils puissent retrouver la terre ferme.

«Dix jours est un nombre que l'on peut garder en tête pour faire le décompte, a ajouté Shelley. C'est comme lorsqu'on se fait mettre en punition dans le coin quand on est enfant.»

INOLTRE SU HUFFPOST

Les animaux aiment les guimauves

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.