Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

«La Reine des Neiges» remporte l'Oscar du meilleur film d'animation, une première pour Disney

Oscars 2014: Disney tient enfin sa revanche sur Pixar
Disney

Aussi surprenant que cela puisse paraître, les équipes de Disney Animation n'avaient jamais gagné en propre l'Oscar du meilleur long métrage animé... Une ironie de l'histoire réparée dimanche avec la victoire de La Reine des neiges.

L'Oscar du long métrage d'animation a été décerné pour la première fois en 2002 et Disney n'avait jamais réussi à faire gagner ses propres films, pendant que ceux de sa filiale Pixar se taillaient la part du lion avec sept statuettes en 11 ans. Une situation pour le moins cocasse, quand on sait que Walt Disney lui-même a remporté pas moins de 22 Oscars tout au long de sa carrière, pour des courts métrages et des documentaires, plus une poignée d'Oscars d'honneur.

Ce crime de lèse-majesté est maintenant réparé grâce à La Reine des neiges, un succès autant critique que public. Avec des recettes mondiales frisant le milliard de dollars au box-office, le film a battu le record de Disney Animation, détenu jusqu'alors par Le Roi lion. Avec cet Oscar, Disney parachève la "seconde renaissance" de son studio d'animation, entamée avec La princesse et la grenouille (2009), et poursuivie avec Raiponce (2010) et Les mondes de Ralph (2012).

La Reine des neiges, 53e long métrage animé de Disney, marque les retrouvailles du studio avec Andersen, 25 ans après La petite sirène. Le conte, publié en 1844, figurait en bonne place sur la liste de projets de Walt Disney lui-même, mais n'avait jamais pu voir le jour. Les auteurs ont pris beaucoup de libertés avec le conte original, dont les deux personnages féminins --Gerda et la reine de neiges-- sont devenues pour les besoins du film les soeurs et princesses Elsa et Anna.

Traitement de luxe

Elsa, qui a le pouvoir de transformer en glace tout ce qu'elle touche, s'enfuit de son royaume après l'avoir par erreur condamné à un froid glacial et éternel. Anna décide de partir à sa recherche, avec l'aide de Kristoff, un brave et séduisant roturier, et Olaf, un hilarant bonhomme de neige rêvant de chaleur et de soleil.

"Nous avons simplifié l'histoire par rapport au livre, mais cela reste inspiré par beaucoup des personnages" originaux, a expliqué à l'AFP Chris Buck, co-réalisateur du film avec Jennifer Lee. "L'une des choses que nous voulions explorer dans le film est la définition de l'amour profond. Il y a beaucoup de formes d'amour. Pouvions-nous faire quelque chose de différent de ce qui avait été fait auparavant chez Disney ?", dit-il. "L'autre chose, c'était de transformer les héroïnes en deux soeurs. C'était très important. Le lien émotionnel entre elles était beaucoup plus fort", explique-t-il.

La bande-annonce:

Disney a particulièrement soigné sa Reine des neiges, qui bénéficie d'un traitement de luxe, aussi bien dans le format cinémascope que dans le rendu spectaculaire de la neige ou le détail apporté aux décors et à la direction artistique -nourrie par un voyage de l'équipe créative en Norvège. "C'est un gros film", observe Chris Buck. "Sachant que nous avions cet environnement particulier, avec les montagnes, les fjords, la glace et la neige, nous savions depuis le début que le film serait puissant et épique visuellement".

Les chansons occupent également une place essentielle dans le film, renouant avec la grande tradition des comédies musicales de Disney, qui a confié la musique à Robert Lopez, auteur des comédies musicales à succès The Book of Mormon et Avenue Q.

LA SOIRÉE EN IMAGES:

Lupita Nyong'o

Le tapis rouge des Oscars 2014

Meilleur acteur dans un second rôle

Les gagnants des Oscars 2014

Les meilleurs moments de la cérémonie des Oscars 2014

Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook.
Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.