Environ 3500 litres de diesel se sont déversés samedi vers minuit dans le quartier Saint-Henri à la suite du déraillement d'un train de marchandises du Canadien National (CN). L'incident n'a fait aucun blessé, mais a nécessité l'intervention des pompiers de Montréal et d'un spécialiste d'Urgence-Environnement.
Une fuite dans le moteur d'une des locomotives aurait provoqué le déversement. Environ 3000 des 3500 litres d'essence ont pu être récupérés, indique André Ménard d'Urgence-Environnement. Le reste du carburant s'est répandu dans le sol, mais il n'y a aucun risque pour le réseau d'égout et d'aqueduc, assure-t-il. Le déraillement de deux wagons transportant des grains ainsi que deux locomotives est survenu dans l'arrondissement du Sud-Ouest, au sud de la rue Saint-Jacques et à l'est de la rue de Courcelle.
Un porte-parole du CN, Louis-Antoine Paquin, confirme que le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) et le CN enquêtent sur l'incident. « Il est trop tôt pour s'avancer sur une cause » a -t-il affirmé. Le CN assure cependant qu'il n'y avait aucune matière dangereuse et au moins deux chauffeurs. Des gens du CN s'affairent actuellement à remettre les trains sur les rails. « Les wagons sont demeurés debout durant l'incident, mais il faut les remettre sur la voie », a-t-il expliqué.
Le CN assure être transparent
« On ne prend jamais ces événements-là à la légère et on avise rapidement les services d'urgence locaux », a assuré M. Paquin. Ce dernier assure que le CN a contacté la Ville de Montréal.
Le train de 120 wagons transportait des conteneurs de marchandises et du grain. Il arrivait d'Halifax à sa destination finale.
La Ville de Montréal, de son côté, estime avoir été avisée dans des délais raisonnables.
« Les autorités du CN ont informé les responsables de la Ville très tôt ce matin. On nous a confirmé le déraillement d'un train de marchandises avec un déversement de diesel sans grande conséquence. Les pompiers ont rapidement été dépêchés sur les lieux, mais n'ont pas eu à intervenir », a dit la porte-parole de la Ville, Anie Samson.
Un texte de Julie Marceau
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