Va-t-on connaître la vérité sur les derniers moments du couple Hollande-Trierweiler? C'est ce que laissait croire un article de l'édition espagnole de Vanity Fair, publié ce vendredi. Le mensuel dit révéler des messages-textes que les deux ex-compagnons se seraient échangés juste avant l'officialisation de leur séparation.
"Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler", avait déclaré François Hollande dans une courte conversation téléphonique avec la chef du service politique de l'AFP.
Mais quelques heures à peine après la publication de cet article du mensuel espagnol, Valérie Trierweiler a apporté un démenti par un message posté sur Twitter.
SMS François Hollande: "Nous devrions envoyer un communiqué commun".
SMS Valérie Trierweiler: "Pas question. Tu assumes la situation. Tu t'es mis là-dedans tout seul, c'est à toi de régler ça. Je ne signerai aucun communiqué".
Si cet article a rapidement fait parler de lui, c'est qu'il pouvait permettre de comprendre pourquoi c'est François Hollande seul qui a annoncé la fin de leur histoire. A la lecture des SMS, on pouvait en effet en déduire que c'est Valérie Trierweiler qui a poussé le Président à faire part de la fin de leur vie commune et non pas lui qui était à l'initiative. Une manière de mettre un terme à la polémique qui avait éclaté il y un mois.
Quant à l'article du Monde, il relate la nuit à l'Elysée précédent la publication par Closer des photos de François Hollande qui furent le prélude à toute l'affaire Gayet.
Certains avaient parlé de répudiation
Petit flashback, retour le 25 janvier. Quand François Hollande fait sa déclaration à l'AFP, les observateurs font aussitôt la comparaison avec le communiqué commun de Nicolas et Cécilia Sarkozy lors de leur rupture en 2007. A l'époque, l'Elysée avait fait savoir qu'il en était ainsi car la décision de se séparer était celle du chef de l'Etat.
Mais cela n'avait pas suffi à calmer les ardeurs de membres de l'opposition, très prompts à dénoncer le comportement du chef de l'Etat. "L'annonce unilatérale, par le Président de la République, de sa séparation, s'apparente à une répudiation qui n'honore pas la fonction présidentielle et porte atteinte à la dignité de toutes les femmes", expliquait notamment le député UMP Georges Fenech. Nathalie Kosciusko-Morizet avait quant à elle parlé de "lettre de licenciement".
Aujourd'hui encore, il y en a un pour qui cette histoire ne passe pas, c'est le frère de l'ex-Première dame, William Massonneau. Il s'exprime également dans le mensuel espagnol pour dénoncer les agissements de François Hollande. "Ce qu'il a fait va au-delà de la trahison", explique-t-il. S'il a accepté de parler, c'est parce qu'il veut que l'article "reflète fidèlement la réalité". En tous cas, sa réalité.
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