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Les 4 problèmes les plus fréquemment discutés chez le sexologue

Les 4 problèmes les plus fréquemment discutés chez le sexologue
Assembly via Getty Images

Un demi-million de personnes consultent chaque année un sexologue en France.

Au Canada, les patients sont nettement plus jeunes que ceux qui consultaient il y a une quinzaine d’années.

Que se passe-t-il?

Selon le Dr Patrick Carnes, du Pine Grove Behavioral Center; (la clinique où Tiger Woods s’est fait traiter pour dépendance sexuelle), «nous vivons présentement possiblement la plus grande révolution sexuelle humaine de toute notre existence».

C’est que la pornographie, accessible et immédiate, a changé nos mœurs. Parfois pour le meilleur… Parfois, pour le pire. Cette dernière a aussi affecté le type de problèmes rencontrés en cabinet.

Quelles sont les raisons pour lesquelles les gens consultent un sexologue, de nos jours?

Voyons voir!

1. Troubles érectiles

Dr Renee Lanctot, sexologue et coach sexuel à Vancouver, affirme que plusieurs hommes la consultent à propos de dysfonctions érectiles et sont à la recherche d’une solution rapide, telle que du Viagra. En creusant un peu le sujet, la sexologue s’aperçoit en fait que dans bon nombre de cas, les troubles érectiles sont dus à une trop grande consommation de pornographie. «Avec un accès si facile à la porno et avec une si vaste sélection de pratiques sexuelles proposées, de plus en plus de gens deviennent désensibilisés. Dans mon cabinet, je rencontre beaucoup d’hommes âgés entre vingt et trente-cinq ans qui souffrent de ce problème. Le Viagra augmentera l’afflux sanguin au pelvis, mais ne règlera en rien le manque de désir dont souffre la personne, ce qui est à la base du problème.»

2. La porno-dépendance

Selon la sexologue, être accro aux films XXX peut créer des conflits au sein du couple, car les sentiments ressentis par la conjointe ou le conjoint s’apparentent en tous points à ceux de l’infidélité.

Une consommation excessive de pornographie pousse fréquemment à la recherche de sensations encore plus fortes. Renée explique: «En raison du virage technologique, les hommes plus âgés ont pris un certain temps avant de se familiariser avec la porno. La nouvelle génération bénéficie d’un tel choix à portée de doigt que lorsqu’ils commencent à consommer de la pornographie, les chances qu’ils en consomment davantage et que l’intensité de la porno vers laquelle ils se tournent escalade sont considérables».

Un sexo-thérapeuthe cherche à réactiver les liens émotifs et amoureux existant dans une relation de couple afin que l’échange sexuel soit plus complexe psychologiquement et émotivement qu’un film XXX.

3. Perte de désir

Un problème touchant surtout les femmes, selon les statistiques.

Dans ce cas-ci, la porno est prescrite afin d’augmenter le désir de ces dames.

Dr Lanctot signale que certaines maisons de productions, telles que Candida Royalle, tournent des films pornos destinés à un auditoire féminin. Ces films dépeignent des couples faisant l’amour au lieu d’offrir à leur auditoire «des marathons de sexe produits par des hommes, pour des hommes» dixit Renee. « Dans le cadre de ma pratique professionnelle, mes clientes ont besoin d’un type de porno plus doux, qui les stimulera au lieu de les effrayer à l’idée d’avoir une relation sexuelle de nouveau».

4. Attentes sexuelles non réalistes

Demande de ménage à trois dès le premier soir, pénétrer la femme de tous les orifices dès la première rencontre sexuelle sans s’enquérir de ses préférences sexuelles, cela peut créer de la frustration au sein des deux partis. Des conflits surgissent lorsque certaines pratiques sont imposées de façon nonchalante et comme étant la norme auprès de l’un des deux partenaires (avaler tout le sperme de son partenaire, crachats au visage, coït anal, orgies, éjaculations faciales, claques au visage, douches de sperme, etc.).

Les tendances évoluent constamment dans l’industrie pornographique (tendances qui sont fréquemment reflétées au lit). Par exemple, Renee affirme que «le crachat de la salive sur l’un des partenaires était un comportement quasi absent des films pornos de ces dernières années et cette pratique atteint maintenant des sommets».

Pour ma part…je me demande bien ce que Sigmund Freud aurait à dire à ce sujet.

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