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Pas de scrutin en mars au Québec

Pas de scrutin en mars au Québec
Pauline Marois, premier of Quebec, speaks during an interview in New York, U.S., on Thursday, Dec. 13, 2012. Marois, premier of Canada's second-most populous province, reiterated her aim to move Quebec toward independence and said it values its relationship with the U.S. Photographer: Scott Eells/Bloomberg via Getty Images
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Pauline Marois, premier of Quebec, speaks during an interview in New York, U.S., on Thursday, Dec. 13, 2012. Marois, premier of Canada's second-most populous province, reiterated her aim to move Quebec toward independence and said it values its relationship with the U.S. Photographer: Scott Eells/Bloomberg via Getty Images

Alors qu'à Québec le gouvernement Marois aurait exclu le scénario d'élections au mois de mars, un nouveau sondage de la firme CROP gonfle les voiles du Parti québécois qui récolterait, selon les sondeurs, 40 % des intentions de vote.

Mais en dépit d'une opinion publique favorable, la première ministre Pauline Marois a exclu, selon nos sources, la possibilité d'un déclenchement d'élections avant le début de la relâche parlementaire, en prévision d'un scrutin au 31 mars.

La première ministre miserait plutôt sur un déclenchement de campagne le 5 ou le 12 mars en prévision d'une élection le 7 ou le 14 avril prochain.

Pourquoi repousser ainsi les élections? C'est que le gouvernement Marois, toujours minoritaire, voudrait faire adopter trois projets de loi avant de se lancer en campagne.

Les projets de loi à soumettre à l'Assemblée nationale portent sur les soins de fin de vie, le nouveau code de procédure civile et la loi qui crée un poste d'inspecteur général à Montréal.

Le projet de loi sur l'inspecteur général de Montréal ne serait cependant pas appelé par le gouvernement cette semaine, selon notre correspondante parlementaire, Martine Biron.

Les libéraux ne sont pas pressés

L'adoption de ces projets de loi n'est pas gagnée d'avance pour le gouvernement Marois. D'entrée de jeu, les libéraux annoncent qu'ils ne seront pas responsables si le gouvernement n'arrive pas à faire adopter ses projets de loi.

Si elle [Pauline Marois] prend une décision qui est précipitée et strictement électoraliste, elle devra en supporter les conséquences au détriment des projets de loi », a expliqué mardi Pierre Moreau, leader de l'opposition.

Un sondage favorable au Parti québécois

Si des élections avaient eu lieu cette semaine au Québec, le Parti québécois aurait formé un gouvernement majoritaire, selon un sondage de la firme CROP.

D'après l'enquête menée pour le compte du quotidien La Presse, le PQ aurait remporté 40 % des voix lors de ce scrutin.

Il s'agit d'une augmentation de 5 % des appuis au Parti québécois par rapport au sondage du mois dernier.

Le Parti libéral du Québec récolte pour sa part 34 % des intentions de vote, soit un point de pourcentage de moins que lors de l'exercice précédent.

La Coalition avenir Québec conserve quant à elle 16 % des intentions de vote tandis que Québec solidaire récolte 7 % des appuis.

Selon les auteurs du sondage, les troupes de Pauline Marois auraient surtout fait des gains dans les rangs des indécis.

Fait à noter, le Parti québécois récolte dans ce sondage l'appui de 47 % des francophones contre 24 % pour les libéraux.

Ce sondage a été réalisé sur Internet entre le 13 et le 16 février auprès d'un millier d'internautes. Les résultats ont été pondérés selon le sexe, l'âge, la langue maternelle, la région et le niveau d'étude des répondants.

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