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Brian Mulroney invite Stephen Harper à laisser tomber les visas pour les Mexicains (VIDÉO)

Brian Mulroney invite Harper à laisser tomber les visas pour les Mexicains (VIDÉO)
Radio-Canada

Alors que Stephen Harper vient d'arriver à Toluca, au Mexique, pour la rencontre annuelle avec ses homologues américain et mexicain, l'ancien premier ministre conservateur Brian Mulroney critique sévèrement sa politique envers le Mexique. Il constate également que l'ALÉNA, dont il est l'un des architectes, est en panne depuis les attentats du 11 septembre 2001.

Un texte de Jean-Michel Leprince

Vingt ans après l'entrée en vigueur de l'ALÉNA, Stephen Harper, Barack Obama et Enrique Peña Nieto auront du mal à dissiper l'impression de morosité qui se dégage de leur relation. Dans une récente entrevue au Globe & Mail, l'ambassadeur du Mexique a estimé que le Canada tenait son pays pour acquis.

Au cur de cette rancur : les visas que le Canada impose au Mexicains depuis 2009 pour mettre un terme à un afflux anormal de « faux réfugiés ». Le flot s'est arrêté, mais les visas demeurent.

Cette question des visas est « une bagatelle » pour Brian Mulroney. Il presse le gouvernement Harper de régler cette question le plus rapidement possible. Selon lui, Ottawa doit « ouvrir ses portes toutes grandes à l'Amérique latine, en commençant par le Mexique ». Et d'ajouter que l'économie mexicaine pourrait dépasser celles des grands pays européens au tournant du XXIe siècle.

Écoutez l'extrait de l'entrevue avec Brian Mulroney ci-dessous.

La relation avec Washington écornée, selon Mulroney

Brian Mulroney déplore également l'état actuel des relations entre le Canada et les États-Unis. Rappelant avoir travaillé avec les présidents Reagan, Bush et Clinton, il dirige ses critiques contre le président américain Barack Obama.

Concrètement, le sommet des de mercredi prochain pourrait être l'occasion d'annoncer sur la mise en place d'un système rapide de passage des frontières des trois pays pour voyageurs fiables (semblable au programme Nexus qui existe entre le Canada et les États-Unis). Il est fort probable aussi que les trois leaders réaffirment que leur relation est bonne et solide, en dépit des perceptions de nombreux observateurs.

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