Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Sotchi 2014: la puck, objet de polémique

Sotchi 2014: la puck, objet de polémique
Valerie Everett/Flickr

La puck ou la rondelle, ce disque de caoutchouc que les joueurs de hockey manipulent avec leurs bâtons de hockey, est un objet de convoitises sur la glace et, à Sotchi, de polémiques en coulisses.

Une bonne rondelle doit posséder plusieurs qualités: être élastique pour ne pas casser le plexiglas qui entoure la patinoire et ne pas laisser de traces sur les bandes, publicités obligent. Ce graal du hockeyeur pèse 170 grammes, mesure 7,6 cm de diamètre, 2,5 cm d'épaisseur depuis 1940.

Au caoutchouc naturel, les fabricants ajoutent du noir de carbone, des antioxydants, du carbonate de calcium (dont sont faits les coquillages), deux sortes d'huiles et du soufre. Le tout est cuit à 150°C dans des moules texturés, afin que la rondelle accroche plus sur le bâton des joueurs.

Le soufre permet, sous l'effet de la chaleur, un changement dans la structure moléculaire du caoutchouc, appelé vulcanisation. Ce phénomène rend le disque plus élastique (déformation réversible). Utile quand on est projeté régulièrement à plus de 180 km/h. La puck est ensuite servie fraîche: le froid réduisant les rebonds, elle est placée dans une glacière avant les rencontres.

Différend commercial sur la glace russe

Mais à Sotchi, la rondelle est au cœur d'un différend commercial. Interrogée lundi par l'AFP, la société tchèque Rubena n'a pas pu "encore confirmer" si elle était le fournisseur officiel des Jeux. Pourtant, le logo de l'entreprise, ainsi que la mention "Made in Czech Republic" apparaîssent bien sur la tranche de la rondelle officielle présentée par le président du comité d'organisation, Dmitri Chernyshenko, fin décembre.

Mais les négociations avec les organisateurs s'étaient soldées par un échec, les organisateurs des JO 2014 refusant de faire clairement apparaître le nom de la société. Le producteur tchèque avaient "refusé de fabriquer les palets", expliquait au début du mois un porte-parole de la société.

Il ajoutait que l'entreprise avait toutefois vendu en automne 2013 un conteneur de ses palets à un distributeur russe, qui avait lui-même imprimé le logo olympique (sans le nom de la société, ndlr) avant de conclure d'un énigmatique: "Nous en déduisons que les palets Rubena joueront un rôle important aux jeux."

Sotchi 2014 en photos

Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook.
Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.