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Un premier guichet de bitcoins à Montréal (VIDÉO)

Un premier guichet de bitcoins à Montréal (VIDÉO)

Après Vancouver, Toronto et Ottawa, c'est au tour de Montréal d'avoir son guichet de bitcoins, une monnaie électronique qui gagne en popularité auprès des commerçants et des particuliers, mais qui reste décriée par certains, dont l'Autorité des marchés financiers (AMF).

Créée en 2009 pour contrer la dépendance aux banques, la devise qui est entièrement régulée par la demande valait alors 5 ¢ l'unité. Elle se négocie maintenant à plus de 920 $US l'unité.

À la différence d'une monnaie gérée par une banque centrale, où la planche à billets permet de réinjecter des milliards et des milliards sur le marché, le nombre de bitcoins ne devrait jamais dépasser 21 millions d'unités. Donc, sa rareté en fait une cible de spéculation et une source d'instabilité à la hausse comme à la baisse.

Cette monnaie virtuelle peut être utilisée pour payer lors d'achats en ligne ou dans des commerces à l'aide d'un téléphone multifonctions. La transaction s'effectue de gré à gré, sans passer par un intermédiaire bancaire.

« Vx5 Technologies prévoit implanter des guichets automatiques dans une dizaine de grandes villes du monde en 2014, dans des pays comme le Liban, les Philippines, la Hongrie et le Venezuela », a indiqué le président de l'entreprise, Fadi Azouz, dans un communiqué.

C'est l'absence d'un cadre réglementaire entourant les bitcoins et de mécanismes de régulation qui inquiète certains observateurs. Cela engendre d'ailleurs, expliquait récemment une étude de Desjardins, un terrain fertile pour les activités illégales. Le mois dernier, deux Américains ont été inculpés pour avoir illicitement vendu des bitcoins destinés à l'achat de drogues en ligne sur le site Silk Road, fermé en octobre par les autorités américaines.

Risques de fraudes et de pertes

L'Autorité des marchés financiers rappelle que les transactions en monnaie virtuelle « ne sont pas couvertes par le Fonds d'indemnisation des services financiers ni par le Fonds d'assurance-dépôts » en cas de pertes.

L'organisme mentionne aussi des régulateurs et des banques centrales ont récemment prévenu les consommateurs des risques de fraude associés aux monnaies virtuelles, entre autres la Securities and Exchange Commission des États-Unis. « L'anonymat des transactions en monnaie virtuelle et leur relatif faible coût pourraient entraîner des fraudeurs à mettre en uvre des stratagèmes, notamment des combines à la Ponzi, pour attirer les investisseurs », note l'AMF dans son communiqué, publié mercredi.

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