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Maëlle Ricker espère réaliser une autre performance remarquable à Sotchi (VIDÉO)

Maëlle Ricker à la défense de son titre à Sotchi (VIDÉO)

Maëlle Ricker pensait que les Jeux olympiques de Vancouver seraient ses derniers.

Quatre ans plus tard, la médaillée d'or n'est même pas certaine que les Jeux de Sotchi marqueront le dernier chapitre de sa remarquable carrière.

La surfeuse des neiges, âgée de 35 ans et originaire de West Vancouver, en Colombie-Britannique, est devenue la première Canadienne à décrocher l'or olympique sur ses terres quand elle est montée sur la plus haute marche du podium en snowboard cross en 2010.

Et si elle parlait ouvertement de retraite avant ces Olympiques, Ricker a décidé de prendre une approche différente cette fois.

«Je suis très prudente sur cette question parce que je me souviens qu'avant Vancouver, j'avais dit que je n'étais pas certaine de continuer... et surprise, surprise, il n'y avait aucune chance que j'arrête, a raconté Ricker après un événement visant à dévoiler l'équipe canadienne de surf des neiges, plus tôt en janvier. Je sais très bien maintenant que j'adore ce que je fais et que je n'ai aucune intention de m'arrêter pour l'instant.»

Championne du monde en titre en snowboard cross à la suite de sa victoire à Stoneham l'an dernier, Ricker connaît une saison difficile. Elle a d'abord été victime d'une commotion cérébrale à l'entraînement en décembre.

Puis elle s'est blessée à un poignet à l'entraînement, la semaine dernière, et elle a dû être opérée. Malgré tout, le directeur exécutif de Canada Snowboard Steven Hills s'est dit confiant de voir Ricker dévaler les pentes à Sotchi. En vertu du calendrier olympique, Ricker aura du temps afin de se rétablir puisque les compétitions de snowboard cross débuteront seulement le 17 février.

Les ecchymoses et les blessures que Ricker a subies cette saison font partie des risques liés à ce sport.

Les contacts sont fréquents en snowboard cross, alors que quatre concurrents descendent en même temps une piste remplie de virages serrés et de sauts.

Cette discipline a été ajoutée au programme olympique lors des Jeux de Turin, en 2006, mais Ricker avait chuté en finale et elle avait subi une commotion cérébrale et des blessures au dos et au cou.

Elle voulait donc se racheter à Vancouver, ce qu'elle a accompli.

«J'aimerais bien connaître une autre performance remarquable, a dit Ricker. À chaque fois que je mets mes pieds sur ma planche, c'est ce que je vise et, avec un peu de chance, je vais connaître une autre bonne course (à Sotchi).»

Mais après avoir déjà atteint le summum dans son sport et avec plus rien à prouver, qu'est-ce qui la motive toujours?

«J'adore le surf des neiges, j'aime le style de vie qui vient avec le fait d'être une athlète de haut niveau, a-t-elle expliqué. Je suis quelqu'un qui aime être dédiée à 110 pour cent dans quelque chose et je crois que ça m'aide à rester concentrée et à être prête à 110 pour cent quand je me présente à la porte de départ.»

Avec l'objectif ambitieux du comité olympique canadien de terminer au sommet du tableau des médailles à Sotchi, on comptera sur Ricker afin de monter sur le podium. Ce sera la même chose du côté de sa coéquipière en snowboard cross Dominique Maltais.

«Nous avons certainement une équipe remarquable, a admis Ricker. C'est super d'en faire partie.»

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