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Prière à Saguenay : nouvelle campagne de financement

Prière à Saguenay : nouvelle campagne de financement
Agence QMI

Le maire de Saguenay a rencontré la presse, vendredi matin, pour réagir à la décision de la Cour suprême du Canada d'entendre la demande du Mouvement laïque québécois (MLQ) pour trancher la question de la prière à l'hôtel de ville.

Jean Tremblay a annoncé que la Ville lançait une campagne de financement afin d'amasser des fonds. Une initiative similaire avait été mise en branle en 2011 pour permettre à Saguenay de porter sa cause en appel. Près de 200 000 $ avaient été ramassés lors de cette première campagne. Le maire n'a pas établi d'objectif pour la seconde.

Jean Tremblay a rappelé à plusieurs reprises que la Ville ne faisait que se défendre dans le dossier de la prière. Selon lui, la religion catholique fait partie de la culture québécoise et elle a permis de bâtir le Québec. Il soutient qu'il faut à tout prix se souvenir de l'importance qu'elle a eue dans le passé.

« Quand on prend la culture puis qu'on met ça aux poubelles, on fait de l'Alzheimer historique! » — Jean Tremblay

Le maire soutient que la séparation entre l'Église et l'État est bien réelle. Selon lui, il s'agit d'un prétexte pour retirer le crucifix et les objets religieux. « C'est comme si on a droit à une seule idée au Québec : être athée », a-t-il dit.

Jean Tremblay estime que la décision que rendra la Cour suprême sera d'une importance capitale pour le Canada en entier. Il affirme que la Ville respectera le jugement du plus haut tribunal du pays.

Réaction d'Alain Simoneau

C'est le citoyen Alain Simoneau qui a déposé une plainte en 2006 contre la récitation de la prière à l'hôtel de ville.

Il ne pensait jamais que sa démarche prendrait autant d'ampleur. Il se dit heureux de savoir que la Cour suprême entendra la cause.

« Je n'ai rien contre les gens qui pratiquent leur religion, mais il y a des endroits pour ça : les églises, les synagogues, les mosquées. Je n'ai rien contre, mais pas dans les assemblées publiques. » — Alain Simoneau

L'homme a dû quitter Saguenay il y a quelques années puisqu'il ne s'y sentait plus en sécurité. Il affirme avoir reçu des menaces et avoir été victime de harcèlement à la suite de sa plainte.

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