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L'utilisation d'informateurs confidentiels par les services frontaliers suscite des craintes

L'utilisation d'informateurs confidentiels par les services frontaliers suscite des craintes
A Canadian Border Services vehicle stands outside of Vancouver International Airport (YVR) in Richmond, British Columbia, Canada, on Wednesday, Nov. 13, 2013. The number of international visitors to Canada plunged 20 per cent since 2000 even as global travel soars, according to a sobering report being released Thursday by Deloitte Canada. Photographer: Ben Nelms/Bloomberg via Getty Images
Bloomberg via Getty Images
A Canadian Border Services vehicle stands outside of Vancouver International Airport (YVR) in Richmond, British Columbia, Canada, on Wednesday, Nov. 13, 2013. The number of international visitors to Canada plunged 20 per cent since 2000 even as global travel soars, according to a sobering report being released Thursday by Deloitte Canada. Photographer: Ben Nelms/Bloomberg via Getty Images

OTTAWA - Les services frontaliers du Canada ont enrôlé des informateurs confidentiels, suscitant des craintes à l'interne à l'égard des risques d'entrave à la vie privée dans des institutions sensibles telles que les églises, les écoles et le Parlement, indiquent des notes d'information.

Ces documents obtenus en vertu de la Loi sur l'accès à l'information mentionnent que l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) utilise des sources confidentielles prêtes à offrir des détails importants sur les mouvements suspects de personnes ou de marchandises.

Ces notes soulignent que bien que l'apport d'informateurs est une technique d'enquête largement acceptée, elle comporte des implications sur la vie privée et peut causer des intrusions dans des secteurs fondamentaux de la vie en société.

Il est aussi précisé que des modifications de politiques ont été proposées pour prendre en compte ces risques à la suite d'examens réalisés par l'Agence des services frontaliers en 2012.

L'Agence des services frontaliers prévoit clarifier la surveillance exercée par l'administration, les procédures d'approbation, d'audit et de signalement.

Un expert du renseignement enseignant à l'Université d'Ottawa, Wesley Wark, a soutenu que l'Agence ne devrait pas gérer elle-même un tel programme de sources humaines confidentielles — particulièrement sans une surveillance externe adéquate — étant donné la nature sensible de telles activités.

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