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Des dirigeants de pétrolières défendent leur industrie

Des dirigeants de pétrolières défendent leur industrie
A worker climbs an access way at the receiving point for the Friendship 2 crude oil pipeline at the Duna oil refinery operated by MOL Hungarian Oil and Gas Plc in Szazhalombatta, Hungary, on Tuesday, July 9, 2013. Hungary refiner Mol may take part in oil exploration in Montenegro after country calls tender in July, daily Magyar Hirlap says. Photographer: Akos Stiller/Bloomberg via Getty Images
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A worker climbs an access way at the receiving point for the Friendship 2 crude oil pipeline at the Duna oil refinery operated by MOL Hungarian Oil and Gas Plc in Szazhalombatta, Hungary, on Tuesday, July 9, 2013. Hungary refiner Mol may take part in oil exploration in Montenegro after country calls tender in July, daily Magyar Hirlap says. Photographer: Akos Stiller/Bloomberg via Getty Images

TORONTO - Les dirigeants de deux des plus importants acteurs de l'industrie pétrolière au pays affirment que les Canadiens devraient être outrés des critiques dirigées contre les sables bitumineux.

Les accusations lancées par les groupes écologistes et les vedettes hollywoodiennes n'ont aucun fondement et font la une des journaux même si elles sont fausses, a soutenu mercredi le président et chef de la direction de Cenovus.

Brian Ferguson a indiqué que l'industrie du pétrole était un important employeur au pays, et que l'exploitation des sables bitumineux était menée de façon responsable.

Le président-directeur général de TransCanada, Russ Girling, lui a fait écho en affirmant que plusieurs des critiques adressées à l'industrie sont «fantaisistes et inexactes».

La direction de TransCanada attend toujours, plus de cinq ans après avoir déposé la première demande de permis, le feu vert de Washington pour la construction de la partie nord de son projet d'oléoduc Keystone, évalué à 5,4 milliards $ US.

Les commentaires des deux dirigeants font suite aux déclarations incendiaires du populaire chanteur canadien Neil Young, dont la sortie dimanche dernier contre l'exploitation des sables bitumineux a fouetté l'enthousiasme des opposants de cette industrie.

En point de presse dimanche, le chanteur folk rock a comparé le paysage de la zone industrielle de Fort McMurray à la désolation d'Hiroshima au Japon après l'explosion de la bombe atomique en 1945.

Neil Young a dit être «embarrassé» par ce gouvernement canadien qui brade, selon lui, son intégrité. Il a aussi accusé les politiciens de violer les traités conclus avec les Autochtones et de piller les ressources naturelles du pays.

Le chanteur a répété ses accusations lundi, après qu'un porte-parole du premier ministre Stephen Harper eut répondu à ses attaques en rappelant que les ressources naturelles du Canada occupent une large part de l'économie nationale.

Mercredi, le ministre fédéral des Ressources naturelles, Joe Oliver, a déclaré ne pas être impressionné outre mesure par les propos de Neil Young.

«Sa comparaison entre Fort McMurray et Hiroshima est aussi inadéquate qu'elle est insultante pour les victimes, et je pense vraiment que cela a miné sa crédibilité», a affirmé M. Oliver, qui se trouve actuellement en Inde dans le cadre d'une mission commerciale.

«Je déplore simplement qu'il se serve de sa célébrité pour mettre de l'avant des politiques qui pourraient en fait nuire aux gens qu'il dit vouloir aider», a-t-il écrit dans un courriel envoyé depuis Bombay.

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