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Caroline Dhavernas nous parle de la série Hannibal, diffusée sur addikTV

Caroline Dhavernas veut tourner à Montréal
Huffington Post

Caroline Dhavernas a longtemps vécu à New York pour les besoins de son travail, mais aujourd’hui, elle s’étonne toujours lorsque les journalistes québécois s’enquièrent de sa vie aux États-Unis. Certes, l’actrice effectue beaucoup d’allers-retours entre Montréal et Toronto, où elle tourne présentement la deuxième saison de la série Hannibal, et se rend souvent chez l’Oncle Sam pour des engagements, mais sa résidence principale est au Québec. Et, par le fait même, elle se désole que les producteurs et les réalisateurs d’ici pensent que son cœur de comédienne est ailleurs et qu’elle n’est pas disponible pour jouer en français.

«J’habite à Montréal à temps plein, explique Caroline. Mais c’est certain que je passe beaucoup de temps à Toronto. Depuis 13 ans, j’avais un appartement à New York, mais je m’apprête à le quitter, parce que je n’y vais presque plus. J’habite vraiment ici.»

«Les gens pensent souvent que je suis rendue ailleurs et que je ne suis pas intéressée, mais j’ai hâte de tourner au Québec. Ça me manque terriblement. Moi, ce qui m’attire, ce sont les histoires, les personnages, l’équipe, un mélange de tout ça. Le pays où c’est fait, c’est important, mais ce n’est pas la seule donnée. J’ai hâte de travailler dans ma langue, dans ma culture, chez moi», ajoute-t-elle.

Agente du FBI

Jeudi, Caroline Dhavernas a passé une partie de la journée dans les studios de TVA, où elle a accordé plusieurs entrevues pour mousser la promotion d’Hannibal, qu’addikTV diffusera à compter du 6 janvier prochain et qui a attiré plus de 3 millions de téléspectateurs à NBC le printemps dernier. La belle est la vedette féminine principale de cette série dont l'action se déroule avant le film le Silence des agneaux.

Elle y interprète Alana Bloom, une psychiatre employée du FBI spécialisée dans le profilage des tueurs en série. Alana est un peu l’ange gardien de Will Graham (Hugh Dancy), à qui un don permet d’infiltrer la pensée des psychopathes, et qui a été recruté par l’agent Jack Crawford (Laurence Fishburne). Impatient de capturer les criminels et de stopper les meurtres, Crawford mettra beaucoup de pression sur Graham, mais sa collègue Alana veille au grain.

«On a souvent des scènes de confrontation, souligne Caroline. Alana est très passionnée par son métier, elle est là pour les bonnes raisons et elle arrive à faire son chemin dans un monde d’hommes. Elle est chaleureuse et féminine, malgré le monde qui l’entoure, qui est très noir. Elle fait sa place, elle est dotée d’une force tranquille.»

Bryan Fuller, qui a imaginé Hannibal, avait pondu quelques épisodes de Wonderfalls, comédie qui a fait connaître Caroline Dhavernas au public anglophone, il y a une dizaine d’années, et c’est lui qui a introduit la jeune femme dans le thriller psychologique. Celle qui, dans la dernière décennie, s’est surtout fait valoir dans la langue de Shakespeare, avec quelques sauts dans celle de Molière avec, notamment, les longs-métrages De père en flic et Mars et avril, dénote-t-elle des différences entre les productions du Québec et celles des États-Unis, même si elle est attirée par les scénarios d’abord?

«Les budgets, rigole-t-elle. Là-bas, on tourne des pilotes pour des séries qui ne se feront peut-être jamais, on raconte des histoires de façon plus complexe. Ici, on fait des miracles avec très peu. Mais les Américains tournent souvent à Toronto, parce que ça coûte moins cher!»

Caroline précise par ailleurs n’avoir pratiquement jamais croisé Karine Vanasse et Laurence Lebœuf, qui vivent, un peu comme elle, le rêve hollywoodien, dans son parcours hors Belle Province. «Sauf une fois, j’avais rencontré Laurence et sa mère, Diane Lavallée, qui mangeaient dans un restaurant de Los Angeles», se remémore-t-elle, amusée. Puisqu’elle auditionne souvent de chez elle, devant sa propre caméra, l’artiste ignore si ses compatriotes convoitent parfois les mêmes rôles qu’elle. «Mais sûrement!», lance-t-elle.

En 2014, Caroline Dhavernas achèvera le tournage du deuxième volet d’Hannibal, dont on ignore la date de présentation à la télévision, et elle croise les doigts pour que le projet connaisse une troisième saison. Sinon, elle est de la distribution du film indépendant Goodbye World, qui s’est démarqué au Festival du film de Los Angeles, en juin, et qui prendra l’affiche aux États-Unis le 4 avril. D’ici là, elle se promet de profiter pleinement du temps des Fêtes avec sa famille, dans les Laurentides, et de faire du ski.

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