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Peter Jackson se prépare à offrir son deuxième volet de l'adaptation du «Hobbit»

Peter Jackson se prépare à offrir son deuxième volet de l'adaptation du «Hobbit»
New Zealand director Peter Jackson, left, and his daughter Katie arrive for the European Premiere of the movie
ASSOCIATED PRESS
New Zealand director Peter Jackson, left, and his daughter Katie arrive for the European Premiere of the movie

NEW YORK, États-Unis - Peter Jackson préfère ne pas trop penser à la quantité de temps qu'il a consacré aux Hobbits. Le réalisateur néo-zélandais de 52 ans a un dernier film à faire, de sorte qu'on peut lui pardonner de ne pas vouloir trop réfléchir aux 16 années passées à adapter l'univers de J.R.R. Tolkien.

Son nouveau film, «The Hobbit: The Desolation of Smaug» («Le Hobbit: la désolation de Smaug») sera son cinquième long métrage tiré de l'oeuvre de Tolkien, après la trilogie de «Lord of the Rings» («Le Seigneur des anneaux») et un premier film adapté du «Hobbit» (un troisième — et dernier — volet suivra l'an prochain). Ça fait beaucoup d'orques, il n'y a pas de doutes.

L'aventure dans l'univers de Tolkien s'est plutôt bien déroulée. Chaque volet de la trilogie de «Lord of the Rings» a attiré les foules, enregistrant des recettes moyennes d'un milliards de dollars par film. Le dernier, «The Return of the King» («Le retour du roi»), a également fait un malheur aux Oscars.

Les choses se sont compliquées lorsque Jackson s'est tourné vers le premier livre de Tolkien, «The Hobbit». Une querelle a éclaté entre le cinéaste et New Line au sujet des revenus tirés des produits dérivés de «Lord of the Rings», et la production du «Hobbit» a été retardée.

Initialement, Jackson ne devait agir qu'à titre de producteur exécutif d'une adaptation en deux films réalisée par Guillermo del Toro. Mais les délais ont poussé del Toro à abandonner le navire et Jackson a repris son rôle de réalisateur.

Lorsque Jackson et Warner Bros ont décidé de raconter l'histoire du «Hobbit» en trois films, les critiques ont commencé à se faire entendre. Le premier volet n'a donc pas reçu un accueil des plus chaleureux de la part des critiques comme du public.

«The Hobbit: An Unexpected Journey» («Le Hobbit: un voyage inattendu») a quand même fait un autre milliard, mais a été critiqué pour sa longueur (182 minutes), sa longue présentation des personnages et son utilisation d'une technologie de haute fréquence d'images par seconde.

Cette technologie, qui présente 48 images par seconde plutôt que 24, a été décrite par le réalisateur comme «l'avenir du cinéma», mais les cinéphiles n'ont pas été du même avis. Les critiques ont déclaré que le film semblait suramplifié et que l'hyperréalisme créé mettait en évidence les lacunes des décors.

Avec «The Desolation of Smaug», Jackson espère réconcilier les cinéphiles avec le «Hobbit», mais il croit que la version en 48 images par seconde demeure la meilleure. «C'est, de loin, la meilleure façon de voir le film», a-t-il avancé.

Pourtant, Jackson et Warner Bros ont refusé de montrer aux critiques la version privilégiée par le cinéaste, ne présentant à l'avance que la version en 24 images par seconde.

«J'ai participé à la décision, a expliqué Jackson. Nous avons eu l'impression, l'an dernier, d'avoir divisé l'attention en deux. Les gens critiquaient la technologie en même temps qu'ils critiquaient le film. J'ai eu l'impression que la technologie avait dominé.»

Les cinéphiles auront le choix: ils pourront voir «The Desolation of Smaug» en 24 ou 48 images par seconde, de même qu'en 3D.

Le film prendra l'affiche partout en Amérique du Nord vendredi.

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