Un autre établissement d'enseignement de taille s'oppose au projet de charte des valeurs du gouvernement québécois. Après les universités de Montréal et de Sherbrooke, au tour de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) de prendre position contre l'interdiction des signes religieux dits ostentatoires.
« L'UQAM est en désaccord précisément avec l'article qui traite du port de signes religieux ostentatoires dont les principes sont inapplicables et inéquitables pour notre communauté », a indiqué dans un courriel envoyé à Radio-Canada la directrice du service des communications de l'Université, Jenny Desrochers. Pour cette raison, l'UQAM s'oppose au projet de loi 60 dans sa forme actuelle.
L'Université du Québec à Montréal n'est pas désaccord « avec le principe de laïcité », précise toutefois Mme Desrochers.
Dans une entrevue accordée au quotidien Le Devoir, le recteur Robert Proulx a affirmé que l'interdiction des symboles religieux irait à l'encontre des « principes de liberté académique » à la base des universités.
M. Proulx a l'intention de déposer un avis ou un mémoire, ou de comparaître en commission parlementaire d'ici le 20 décembre.
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