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Avec l'OSM à la Basilique Notre-Dame: Bruno Pelletier promet un moment de paix

Avec l'OSM à la Basilique Notre-Dame: Bruno Pelletier promet un moment de paix
Courtoisie OSM

De son propre aveu, Bruno Pelletier se sentira «transporté» lorsque sa voix emplira la Basilique Notre-Dame, soutenue par la musique de l’Orchestre symphonique de Montréal, mardi prochain. Humble, aussi. Car, pour avoir accompagné des orchestres symphoniques de partout dans le monde depuis une dizaine d’années, le chanteur affirme que celui de la métropole est l’un des meilleurs sur la planète.

«Avant, quand je jouais avec eux, je n’avais pas les mêmes références, explique-t-il. Maintenant, j’ai l’expérience de ces “gros bateaux” de 80 musiciens. Je suis plus à même de savoir à quel point on a un bel orchestre, chez nous. C’est une chance de jouer avec l’OSM à nouveau.»

«Et, de retrouver notre matériel en version symphonique, c’est déstabilisant. On chante d’une autre façon. On ne s’exprime pas de la même manière non plus. Il y a des codes à respecter. Et, dans un lieu comme la Basilique Notre-Dame, on a moins tendance à être cabotin. C’est un lieu cérémonial, grandiose.»

Sacré et spirituel

Mardi, le moment promet d’être spécial pour Bruno Pelletier. En 2002, l’homme offrait son Concert de Noël avec l’OSM, justement à la Basilique Notre-Dame, sous la direction du chef et orchestrateur Simon Leclerc. Le concert avait été enregistré sur un disque paru en 2003, lequel s’était écoulé à plus de 150 000 exemplaires. Une décennie plus tard, Pelletier et Leclerc souhaitent faire revivre aux spectateurs les frissons qui leur avaient parcouru l’échine à l’époque.

Ils ont sélectionné pour ce faire des titres inspirant la quiétude et le bien-être, pas nécessairement festifs : Sainte nuit, Mon beau sapin, Have youself a Merry Little Christmas, Minuit, Chrétiens, Ave Maria, Quand les hommes vivront d’amour, Imagine et Miserere, entre autres.

Les deux amis proposeront aussi une toute nouvelle composition, Un si long chemin, ainsi que des pièces écrites par Simon Leclerc.

«On avait créé ce show dans la période entre le 11 septembre 2001 et l’invasion de l’Irak, se souvient Bruno. On était entre deux moments violents de l’histoire mondiale. On a donc voulu teinter le spectacle des couleurs de la paix. Il y a un côté apaisant, spirituel, presque sacré, porté vers l’espoir.»

Une atmosphère dans laquelle il fait toujours bon se replonger encore aujourd’hui, lui fait-on remarquer.

«Plus que jamais, acquiesce l’artiste. Dix ans plus tard, on regarde ce qui se passe sur la planète, et on se dit qu’on aurait pu faire la même prestation, à partir de zéro. Ça s’applique intégralement à ce temps de l’organisation planétaire. Si on regarde ce qui se passe en Syrie, en Tunisie, en Égypte… À l’époque, c’était l’Irak et l’Afghanistan. Ça marche encore. Et au Québec aussi, on en a bien besoin. La tolérance, l’écoute, l’ouverture, ce sont de beaux grands mots, mais je pense qu’en ce moment, un recul est nécessaire. J’ai lu des propos incroyables sur les réseaux sociaux dans le débat entourant la Charte. Ça dérape, ça n’a aucun sens! Écouter des chansons et se tourner vers l’autre, ça fait parfois du bien. On veut donner un show paisible.»

«You may say I’m a dreamer, but I’m not the only one, comme disait John Lennon!», sourit Bruno Pelletier, comme pour appuyer ses dires.

Expérience humaine

En 2014, Bruno Pelletier sera de la tournée Ne me quitte pas : un hommage à Jacques Brel, qui rassemblera aussi Marc Hervieux, Isabelle Boulay, Diane Tell, Luc De Larochellière, Marie-Élaine Thibert, Paul Piché et Pierre Flynn, pour ne nommer que ceux-là. Il prendra aussi l’avion pour aller se produire à Kiev, Saint-Pétersbourg, Moscou, Varsovie et Paris; il n’a pas chanté dans cette dernière ville depuis 10 ans.

L’Asie commence à lui faire les yeux doux et, à tout moment, lui et le reste de la troupe de Notre-Dame de Paris peuvent être appelés à aller jouer les morceaux de la comédie musicale dans n’importe quel pays; les interprètes sont déjà allés au Liban, à Paris et en Russie, notamment, et l’aventure se poursuit. Un projet de nouvel album flotte également dans l’air.

Puis, en ce qui a trait à Un air de famille, on ignore encore si Ici Radio-Canada Télé donnera le feu vert à une troisième saison. La décision devrait être connue d’ici quelques jours. On sait toutefois que les 27 clans qui ont participé à la deuxième année seront réunis pour un rendez-vous spécial diffusé le 31 décembre, à 18h30, et intitulé Un air du Jour de l’An.

«Cette émission, c’est une belle expérience humaine et j’aime vraiment ça, souligne celui qui coache les familles avec Johanne Blouin et Jean-François Breau. Les familles ont déjà un certain talent, et nous, on les guide. Il n’y a pas trop d’artifices, on ne se prend pas la tête. Moi, je me prends la tête ailleurs, en fait! (rires)»

Le concert Bruno Pelletier chante Noël avec l’OSM sera présenté le mardi 10 décembre, à 19h30, à la Basilique Notre-Dame.

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