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Yves Plamondon demandera sa remise en liberté la semaine prochaine

Yves «Colosse» Plamondon demandera sa remise en liberté la semaine prochaine
Agence QMI

Yves « Colosse » Plamondon, qui a purgé 28 ans de pénitencier pour trois meurtres qu'il a toujours soutenu ne pas avoir commis, demandera la semaine prochaine d'être remis en liberté, en attendant la suite des procédures dans son dossier.

C'est son avocat, Me Daniel Rock, qui a fait part lundi matin de son intention de déposer une telle requête la semaine prochaine. La date reste cependant à être déterminée.

Yves « Colosse » Plamondon était de retour en cour lundi, au palais de justice de Québec, pour connaître la date de son nouveau procès, mais la cause a été reportée au 3 mars 2014. C'est seulement à ce moment qu'une date de procès sera fixée, mais seulement s'il y a un nouveau procès.

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) n'a pas encore décidé s'il entend poursuivre l'affaire ou simplement demander un arrêt de procédures.

Il y a deux semaines, la Cour d'appel du Québec a ordonné la tenue d'un nouveau procès à la lumière de nouveaux éléments de preuve qui n'avaient pas été divulgués au moment du premier procès.

Deux nouveaux procureurs de l'extérieur de la région de Québec ont été nommés au dossier et l'un d'eux, Me Denis Dionne, qui vient de la région du Saguenay, a promis lundi de procéder à l'analyse du dossier avec célérité, ce qui a satisfait Me Rock.

Ce dernier estime que son client ne devrait pas subir de nouveau procès. Me Rock a d'ores et déjà fait part de son intention de déposer une requête en abus de procédures dans ce dossier, mais celle-ci ne serait pas nécessaire si le DPCP abandonnait la cause.

Me Rock a invoqué le fait que l'un des principaux témoins de la Couronne, le délateur André Desbiens, est décédé et il soutient que son témoignage initial ne peut être utilisé non plus. Me Rock explique que l'avocat de la défense n'avait pu l'interroger à l'époque de manière adéquate puisqu'il ne possédait pas les éléments de preuve qui ont mené la Cour d'appel du Québec à ordonner la tenue d'un nouveau procès.

Me Rock étudie également la possibilité d'intenter une poursuite civile contre le ministère public et de réclamer des dommages importants pour les 28 années de détention de son client.

Avec La Presse canadienne

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