Les relations semblaient plus cordiales entre le syndicat des cols bleus de la Ville de Québec et le maire Régis Labeaume, jeudi matin, lors d'une rencontre à l'hôtel de ville.
Les deux parties se revoyaient pour la première fois depuis les élections du 3 novembre. Il a été convenu que les négociations, suspendues par le maire Labeaume pendant la campagne électorale, vont reprendre au début de janvier.
Le président par intérim du Syndicat des employés manuels de la Ville de Québec, Daniel Simard, est ressorti de la rencontre en qualifiant les pourparlers de francs et d'honnêtes. « Assez virils, vous connaissez le maire, on se dit les vraies affaires », a-t-il déclaré.
Le représentant syndical a bon espoir d'en arriver à une entente avec l'administration municipale. « On va essayer de trouver une entente, puis réussir à avoir une convention collective qui va plaire aux deux côtés », a affirmé Daniel Simard.
Les cols bleus n'ont pas obtenu d'augmentation de salaire depuis trois ans.
Le maire Régis Labeaume a déjà fait savoir qu'il était « ouvert » à reprendre les discussions avec les syndicats, mais il demeure inflexible sur ses objectifs quant à la part des déficits à assumer pour les employés dans les régimes de retraite. Cependant, il affirme que le syndicat comprend bien son rôle. « J'ai senti qu'ils respectaient le mandat. Ils ont mentionné, vous avez un mandat. Vous avez élu et j'ai senti du respect », dit le maire Labeaume.
Vendredi, ce sera au tour des cols blancs et des membres de l'Alliance des professionnels de la Ville de Québec de rencontrer le maire Labeaume. Les pompiers et les policiers ont aussi été convoqués à des réunions la semaine prochaine.
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