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Pour Patrice Brisebois, les commotions au hockey font partie des risques du métier

Pour Patrice Brisebois, les commotions au hockey font partie des risques du métier
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MONTRÉAL - L'ex-défenseur du Canadien Patrice Brisebois a confié qu'il respecte la décision des 10 ex-joueurs qui allèguent dans un recours collectif que la ligue n'en a pas assez fait pour les protéger contre les commotions cérébrales, mais il estime que ces blessures «font partie des risques du métier».

L'homme de 42 ans, qui occupe la fonction d'entraîneur responsable du développement des joueurs du Tricolore, a parlé en connaissance de cause puisqu'il a rappelé mercredi matin qu'il en avait subi au moins une au cours de sa carrière de joueur — même si elle n'a jamais été diagnostiquée.

«Dix joueurs se sont mis ensemble, et s'ils croient qu'ils ont un dossier assez étoffé pour démontrer que leurs commotions cérébrales ont été causées par le hockey et qu'ils n'avaient pas été assez informés des risques de pratiquer ce sport, alors c'est leur droit», a déclaré Brisebois.

«Mais moi, quand j'étais jeune, on savait les risques, on savait dans quoi on s'embarquait, a-t-il poursuivi. Le plus important, c'est qu'on faisait ce qu'on aimait, c'est-à-dire jouer au hockey. Personnellement, j'étais conscient des risques du métier et je pense que ça en faisait partie.»

D'autre part, l'ex-joueur repêché en deuxième ronde, 30e au total, par le Canadien à l'encan de la LNH en 1989, est également revenu sur son intronisation au Temple de la renommée de la LHJMQ. Brisebois a disputé 208 matchs en carrière dans les rangs juniors québécois, amassant un impressionnant total de 258 points avec le Titan de Laval et les Voltigeurs de Drummondville.

«Quand tu reçois l'appel de Gilles Courteau qui te mentionne cette bonne nouvelle-là, ça m'a fait chaud au coeur parce que ça prouve à quel point mes années dans le junior ont été remarquables, a-t-il confié. J'étais extrêmement heureux, et extrêmement content, mais je n'aurais pas pu réaliser ça si je n'avais pas eu de bons entraîneurs et de bons coéquipiers.»

Il n'a d'ailleurs pu passer sous silence l'influence des frères Morrissette, propriétaires du Titan à l'époque. Sa carrière junior a été bien remplie, surtout si on tient compte du fait qu'en deux ans il a remporté la Coupe du Président à deux reprises — en 1989 et 1990 avec le Titan —, en plus de participer à trois tournois de la Coupe Memorial.

«Les championnats, ça se gagne en équipe. J'ai eu de bons entraîneurs, de bons propriétaires — les frères Morrissette ont été exceptionnels —, et même chose à Drummondville. Même si ça fait 25 ans de ça, j'ai tellement de bons souvenirs de mes années juniors que de faire partie de cette liste-là, c'est certain que ça me touche vraiment», a souligné Brisebois, qui a notamment côtoyé Martin Lapointe, Donald Audette, Denis Chalifoux et Gino Odjick dans la LHJMQ.

P.K. à Sotchi: «Je lui souhaite»

Sans pouvoir identifier un moment en particulier de son passage dans la LHJMQ, Brisebois a reconnu que décrocher la médaille d'or avec Équipe Canada au Championnat du monde de hockey junior en 1990 et 1991 ont été des souvenirs marquants.

Le Québécois en a d'ailleurs profité pour dire qu'il souhaitait «de tout son coeur» que P.K. Subban puisse goûter à l'expérience olympique en février prochain à Sotchi. Si jamais les services du lauréat du trophée Norris sont retenus par Équipe Canada, Brisebois a déclaré qu'il avait la certitude qu'il accomplirait un travail remarquable.

«Ça serait le 'fun' pour les partisans du Canadien de voir P.K. avec l'équipe nationale, mais la décision revient à Équipe Canada, a rappelé celui qui a aussi porté l'uniforme de l'Avalanche du Colorado de 2005 à 2007. Je lui souhaite de tout mon coeur, et s'il fait l'équipe je suis certain qu'il va bien faire son travail. Sinon, ce sera juste partie remise.»

Brisebois a émis ces commentaires dans le cadre du lancement du programme Kraft Hockeyville, qui a eu lieu sur le site historique de la patinoire Victoria, où s'est jouée la première partie de hockey intérieur au monde.

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