Luke Harding a eu une nuit qu’il n’oubliera pas de sitôt.
Si seulement il pouvait s’en souvenir.
Le jeune travailleur du métal en feuille de 19 ans a commencé à boire dans quelques pubs de Manchester, en Angleterre, mais a rapidement augmenté la cadence.
Vers quatre heures du matin, alors qu’il retournait chez lui, Luke Harding a trouvé son passeport dans sa poche et a décidé de faire un détour par Paris, qui se trouve à 805 km en vol d’avion, selon ce que rapporte le site Dumb As A Blog.
«J’ai trouvé mon passeport, que j’utilisais comme pièce d’identité, et une application sur mon téléphone disait quelque chose à propos de vols peu coûteux à destination de Paris, a-t-il raconté au Metro. C’était un coup de tête et ça semblait une bonne idée à ce moment».
Luke Harding a demandé au chauffeur de taxi de se diriger à l’aéroport de Manchester et, en utilisant son application iPhone, a réservé un vol à 6h du matin au coût de 161$, selon le Daily Star.
Il a réussi à monter à bord de l’avion, mais ne se souvient pas avoir atterri à Paris ou avoir passé les douanes. Ce n’est que lorsqu’il s’est réveillé, quelques heures plus tard dans une toilette publique de l’aéroport Charles de Gaulle, que le jeune homme a réalisé toute la portée des décisions qu’il a prises lorsqu'il était en état d’ébriété.
Luke Harding a alors décidé qu’il avait besoin de l’aide d’une personne en qui il avait confiance.
«J’ai appelé ma mère et je lui ai dit : Ne panique pas maman, mais peux-tu venir me chercher à l’aéroport de Manchester à 20h?», raconte-t-il au Daily Mirror. «Je lui ai alors raconté ce que j’avais fait et elle a explosé.»
Le jeune homme a dû débourser 247$ pour son billet de retour et a dû patienter huit heures à Paris. Il a passé le temps en marchant près de la tour Eiffel et l’Arc de triomphe et en savourant des croissants et du café.
«C’était bien, mais il faisait vraiment très froid. Il fait plus chaud ici», dit-il au Daily Mail. «Ça m’a coûté une jambe et un bras, mais je ne le regrette pas. C’est une histoire drôle que je pourrai raconter à mes amis pendant des années.»
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