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Nouveau recours judiciaire des cols bleus de Québec contre le maire Régis Labeaume

Nouveau recours judiciaire des cols bleus contre le maire Labeaume
PC

Les employés manuels de la Ville de Québec réclament un montant de 1,7 million de dollars au maire Régis Labeaume pour des propos qu'il a tenus à leur endroit pendant la campagne électorale.

Les cols bleus ont déposé un grief pour réclamer 1500 $ à titre de dommages moraux et exemplaires pour chaque employé manuel.

Le syndicat exige pour sa part un montant de 50 000 $ pour des propos tenus en conférence de presse le 15 octobre.

Une première poursuite contre le maire Labeaume et la Ville a été déposée le 21 octobre dernier pour « ingérence dans les affaires syndicales et pour négociation de mauvaise foi » à la suite de ces mêmes propos.

Régis Labeaume avait affirmé entre autres que les contribuables de Québec n'avaient pas à payer pour « engraisser les caisses des syndicats. » Il avait aussi ajouté que « les planchers d'emploi servaient les intérêts financiers de la FTQ. »

Trois jours plus tard, Régis Labeaume avait refusé de se rétracter malgré une mise en demeure des cols bleus.

« On lui avait demandé de se rétracter et il n'a pas voulu, alors on poursuit. Notre grief, c'est presque du copier-coller avec les pompiers. C'est dans le même style », a affirmé le conseiller syndical Eddy Jomphe.

En mars 2009, le syndicat des pompiers avait déposé un grief contre le vice-président du comité exécutif, Richard Côté, qui avait laissé entendre dans un reportage que des pompiers mettaient en danger la population en détournant des appels d'urgence pendant leurs moyens de pression. Les faits n'ont jamais pu être prouvés et Richard Côté avait refusé de se rétracter. La Ville de Québec avait été condamnée à verser 320 000 $ aux pompiers.

Par ailleurs, Eddy Jomphe déplore l'attitude des citoyens à l'égard des employés municipaux. « De plus en plus, nos gens au travail, sur la rue et même en dehors du travail, excusez-moi le mot, se font écoeurer par les citoyens. Autant des insultes que des menaces ou des sarcasmes, donc c'est ça qu'on dénonce. »

La Commission des relations du travail va entendre cette première poursuite du syndicat le 2 décembre prochain.

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