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Conseil de la fédération: emploi et retraite au menu

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Les premiers ministres des provinces et des territoires canadiens, réunis à Toronto vendredi, ont discuté du transport des matières dangereuses. Parmi les autres sujets de discussion se retrouvaient le régime fédéral de pensions, l'accord de libre-échange et la formation de la main-d'uvre.

Les membres du Conseil de la fédération ont abordé la mise en place d'un éventuel système de supervision des trains transportant des matières dangereuses et d'un resserrement des règles relatives aux assurances.

La première ministre Pauline Marois s'est montrée très critique face à la lenteur du gouvernement fédéral. L'été dernier, elle avait réussi à convaincre ses homologues d'adopter une résolution pour presser Ottawa de resserrer les règles concernant le transport de matières dangereuses.

Depuis, Ottawa a modifié certaines règles concernant les garanties d'assurances que doivent présenter les compagnies ferroviaires. Selon Mme Marois, le gouvernement fédéral doit faire plus et agir plus rapidement.

Elle soutient que de pareilles mesures auraient pu contribuer à prévenir le déraillement meurtrier de Lac-Mégantic, qui avait entraîné la mort de 47 personnes, en juillet dernier.

Faire front commun

L'hôtesse de la rencontre, la première ministre ontarienne Kathleen Wynne, a pour priorité de favoriser une réforme du régime de pensions du Canada.

Elle soutient qu'une énorme crise financière est prévisible si aucun changement n'est fait dans ce dossier.

Les gouvernements de Terre-Neuve-et-Labrador et de l'Île-du-Prince-Édouard abondent dans le même sens. Ils désirent obtenir des modifications au régime afin de faire passer les contributions maximales de 2356,20 $ à 4681,20 $ et pour gonfler les bénéfices annuels les plus élevés de 12 150 $ à 23 400 $.

Toutefois, la Nouvelle-Écosse, l'Alberta et Ottawa ont une certaine résistance face à ces suggestions. Ces provinces protestent en affirmant que des hausses des primes auraient le même effet qu'une augmentation de l'imposition des entreprises, ce qui pourrait entraîner des compressions.

L'accord de libre-échange avec l'Union européenne a par ailleurs soulevé plusieurs discussions. Certains premiers ministres ont des craintes concernant les producteurs laitiers. Ils veulent donc qu'Ottawa précise dès maintenant quel genre de compensation sera offerte pour les producteurs.

Formation de la main-d'oeuvre

Par ailleurs, les provinces et territoires ne sont toujours pas parvenus à une entente concernant le projet fédéral de réforme de la subvention canadienne pour l'emploi.

Les élus ont réaffirmé qu'ils voulaient du changement, mais n'ont pas été en mesure de s'entendre sur le type de changement souhaité. Les premiers ministres sont contre le nouveau programme de formation de la main-d'oeuvre proposé par Ottawa. Ce programme remplace l'aide que les provinces offrent déjà pour la formation des travailleurs. Les membres du Conseil de la fédération craignent notamment que le plan fédéral exclue les travailleurs plus vulnérables.

« On veut trouver une solution à l'avantage de notre population. Nous avons fait beaucoup de progrès avec des programmes qui marchent bien », a indiqué le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger.

Avec les informations de Christian Noël

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