Une entente annoncée lundi entre l'Iran et les Nations unies ouvre la porte à une inspection plus détaillée de certains sites nucléaires du pays, y compris l'emplacement d'un futur réacteur.
L'entente exclut toutefois certains des sites les plus désirés par l'ONU, notamment des installations militaires près de Téhéran, pour vérifier la nature des travaux qui y sont effectués.
Les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) travaillent en Iran depuis plusieurs années, mais ils se plaignent des limites qui leur sont imposées. L'entente leur donnerait accès à une importante mine d'uranium et au site d'un projet de réacteur à eau lourde, qui produit davantage de plutonium comme sous-produit que des réacteurs conventionnels.
L'accès à ce réacteur est possiblement la concession la plus importante accordée par l'Iran. Lors de rencontres à Genève ce week-end entre l'Iran et les six grandes puissances mondiales, la France a exigé un encadrement plus serré du réacteur en construction dans la ville centrale d'Arak.
Le secrétaire d'État américain, John Kerry, a d'ailleurs déclaré lundi que les six puissances — les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Chine et la Russie — ont présenté une proposition unanime à l'Iran, mais que cette dernière n'a pas été en mesure de l'accepter.
M. Kerry a aussi demandé au premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou d'attendre de prendre connaissance d'une entente éventuelle avant de la critiquer.
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