Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Le PQ accuse Couillard de museler ses députés

Le PQ accuse Couillard de museler ses députés
PC

Des péquistes croient que le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, muselle ses députés au sujet de la charte des valeurs. L'accusation a été lancée par les ministres Bernard Drainville et Stéphane Bédard ce week-end, au conseil national du Parti québécois.

Bernard Drainville a notamment déclaré que des députés libéraux, comme la députée Fatima Houda-Pépin, appuyaient en silence le projet de charte.

Mme Houda-Pepin, la première femme musulmane élue à l'Assemblée nationale, qui est à l'origine de la motion adoptée par l'Assemblée en 2005 pour interdire la charia et les tribunaux islamiques, ne s'est pas encore exprimée sur le projet de Charte des valeurs québécoises.

Le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, avait dit jusqu'ici que la députée attendait que le projet de loi du PQ soit rendu public pour se prononcer.

Questionnée dimanche à savoir si elle croyait elle aussi que Philippe Couillard empêchait ses députés de se prononcer en faveur de la charte, Pauline Marois a dit qu'il faudrait lui poser la question, ajoutant tout de même : « nous savons qu'il y a au moins une députée libérale qui s'était très clairement prononcée pour une action de l'État comme celle que nous posons maintenant ».

Sur le plan économique, le vice-premier ministre François Gendron a affirmé dimanche, au conseil du PQ, que le déficit de la province avait peut-être grimpé, mais que le gouvernement maintenait le cap en ce qui a trait à l'objectif du déficit zéro, sans toutefois mentionner d'horizon pour son atteinte.

Selon un nouveau bilan du ministère des Finances, le déficit du Québec atteignait 2,3 milliards de dollars en date du 31 juillet. Au mois de septembre 2012, il était de 1,8 milliard de dollars.

Le vice-premier ministre a plaidé qu'il fallait attendre le prochain rapport des opérations financières revues avant de trancher sur la question.

François Gendron a également réitéré le message qui était sur les lèvres de tous ses collègues : les dépenses de l'État sont « sous contrôle », a-t-il martelé.

Les dépenses ont enregistré une hausse de 4 % au cours des quatre derniers mois.

Les différents représentants du PQ ont insisté sur le fait que sans le versement d'une subvention de 242 millions de dollars aux universités, la hausse aurait été moins marquée.

« L'an dernier, ces subventions ont été effectuées en août. En excluant ce versement, la croissance des dépenses de programmes aurait été de 2,9 % », peut-on lire dans le rapport du ministère des Finances rendu public à la veille du conseil national péquiste.

Cela est malgré tout supérieur à l'objectif que le gouvernement s'était fixé au chapitre de la croissance de ses dépenses.

« Ainsi, la hausse des dépenses de programmes est contenue à 1,9 % en 2012-2013 et leur niveau atteindra 62 642 millions de dollars. En 2013-2014, le niveau de dépenses est limité à 63 791 millions de dollars, soit une croissance de 1,8 % », stipule le budget déposé en novembre 2012.

INOLTRE SU HUFFPOST

Lancement de la campagne au leadership de Philippe Couillard

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.