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Cinq films à voir à Cinemania... et un sixième si vous ne l'avez pas encore vu! (PHOTOS)

Cinq films à voir à Cinemania... et un sixième si vous ne l'avez pas encore vu! (PHOTOS)
Courtoisie

Encore cette année, le festival Cinémania offre ce que ce cinéma français nous a donné de meilleur lors des derniers mois, souvent des films qui ont été présentés à Cannes. Huffington Post Québec vous propose cinq œuvres à voir et même une sixième, un véritable classique de Federico Fellini, un must pour tous les cinéphiles!

EN IMAGES:

Cinemania 2013: Six films à ne pas manquer

GRIGRIS de Mahamat-Saleh Haroun

Tiens, commençons par cet ovni. Un des rares films qui provient du Tchad. Présenté en compétition officielle à Cannes, il n'a pas volé sa place. L’œuvre extrêmement bien tournée, très attentive et silencieuse nous présente un jeune Africain, Grigris, trop idéaliste et tendre pour gagner sa vie en participant aux combines de son entourage, il préfère faire danser les foules dans un bar de N'Djamena. Genre de John Travolta africain à la jambe handicapée, Grigris ira à la rescousse de son beau-père et de Mimi, une prostituée au grand cœur, avec laquelle il s'enfuit dans la savane après avoir floué la mafia locale.

LE PASSÉ d'Asghar Farhadi

Après avoir tout remporté sur son passage avec le remarquable Une séparation, le plus international des cinéastes iraniens Asghar Farhadi revient avec Le Passé qui a permis à Bérénice Béjo de remporter le prix d'interprétation à Cannes. Encore ici, beaucoup de secrets et d'intenses relations qui sont dévoilés au fil d'une intrigue touffue et plutôt bavarde. À travers ce drame intimiste qui se déroule en banlieue parisienne, on peut aussi y voir aussi le jeune prodige du cinéma français Tahar Rahim qui transperçait Un prophète de Jacques Audiard.

GRAND CENTRAL de Rebecca Zlotowski

Énorme succès lors du dernier Festival de Cannes où il était présenté dans la section Un Certain regard, Grand Central de Rebecca Zlotowski vaut largement le détour. Prolétaire du nucléaire, Gary (encore Tahar Rahim) débarque pour faire des travaux dans une centrale. Ayant peu de formation et voulant gagner sa vie, il accepte chaque jour de faire cette besogne à haut risque, au prix de sa santé bouffée par les radiations. Plus intense : sa relation amoureuse et érotique avec Karole, jouée par la très charnelle Léa Seydoux... Un film que l'on dit unique.

UN CHÂTEAU EN ITALIE de Valérie Bruni-Tedeschi

Dans ce film, encore là présenté en compétition officielle à Cannes, la réalisatrice Valéria Bruni-Tedeschi se met en scène avec son alter ego Louise, une quadragénaire comédienne. Sans boulot ni d'attaches, cette dernière rencontre Nathan avec lequel elle souhaite avoir des enfants. Considérée selon les médias français consultés comme l’œuvre la plus aboutie de sa carrière, Bruni-Tedeschi met en image sa propre réalité, enfant de la vieille bourgeoisie italienne, en évitant le pathos, préférant le burlesque.

JEUNE ET JOLIE de François Ozon

Le long métrage Jeune et jolie signé par l’enfant terrible du cinéma français nous présente Isabelle, vierge durant l'été de ses 17 ans qui décide de devenir prostitué à l'automne. Pour quelles raisons? Difficile de le savoir, elle qui n'a pas de problème d'argent. Le réalisateur se contente de filmer le passage à la vie adulte de cette fille, avec une certaine distance, sans aucun jugement. Dans le rôle de la jeune et jolie, Marine Vacth – égérie du parfum Saint Laurent – d'une beauté stupéfiante...

LA DOLCE VITA de Federico Fellini

Présenté pour la venue de l'actrice Anouk Aimée, le chef-d’œuvre La Dolce Vita demeure un des films les plus remarquables de l'histoire du cinéma. D'une très grande modernité, cette fresque monumentale signée Fellini nous permet une plongée spectaculaire dans la Rome des années 60 captée par un paparazzi blasé joué par Marcello Mastroianni au zénith de sa carrière. Sous la caméra du maître, la capitale italienne devient babylonienne et érotique, croule sous les contradictions, les inégalités, les paradoxes. Alternant entre lyrisme et réalisme, Fellini n'a jamais été aussi brillant.

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