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Le Mouvement islamique du Turkestan oriental a soutenu l'attentat de Tiananmen, selon Pékin

Attentat à Tiananmen: une organisation terroriste islamiste accusée
AFP

L'attentat commis lundi à Pékin sur la place Tiananmen a été soutenu par le Mouvement islamique du Turkestan oriental (Etim), une organisation classée par l'ONU comme terroriste, a affirmé le chef de la sécurité chinoise, Meng Jianzhu.

"Le soutien en coulisses (à l'attentat) est venu du Mouvement islamique du Turkestan oriental basé en Asie centrale et occidentale", a déclaré le patron des organes de sécurité chinois à une chaîne de télévision de Hong Kong, selon une vidéo mise en ligne jeudi soir sur un site internet.

Meng Jianzhu, qui est membre du Bureau politique du Parti communiste chinois (PCC), s'exprimait à Tachkent lors d'une visite officielle en Ouzbékistan. C'est la première fois qu'un responsable chinois désigne une organisation particulière après l'attentat de lundi.

Deux morts et 40 blessés

Selon la police chinoise, trois Ouïghours d'une même famille de la région à dominante musulmane du Xinjiang, frontalière de plusieurs pays d'Asie centrale, ont précipité leur voiture chargée de bidons d'essence contre l'entrée de la Cité interdite à Pékin, dans une attaque-suicide qui a fait deux morts et 40 blessés.

Les Ouïghours, musulmans turcophones, composent l'ethnie majoritaire du Xinjiang. Cette immense région autonome située aux confins occidentaux de la Chine est régulièrement secouée par des troubles en raison des fortes tensions entre Han (ethnie majoritaire en Chine) et Ouïghours. Les autorités chinoises accusent invariablement de "terrorisme" les militants ouïghours.

Le conducteur de la voiture, son épouse et sa mère ont péri dans l'incendie de la voiture. L'Etim, qui déclare se battre pour l'indépendance du Turkestan oriental, ancien nom du Xinjiang chinois, a été classée par l'ONU en 2002 parmi les organisations affiliées à Al-Qaïda.

Ce mouvement est souvent désigné par les autorités chinoises comme étant responsable des troubles sporadiques au Xinjiang, mais son influence réelle est mise en doute par plusieurs experts.

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