MONTRÉAL - Les trois importants chantiers de l'échangeur Turcot qui ont été fermés après la découverte de fortes concentrations d'amiante ne devraient pas être paralysés longtemps.
Selon la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST), les expertises plus poussées qu'elle a réclamées et le plan de travail qui en découlera devraient être prêts à court terme, de sorte que les travaux pourraient reprendre assez rapidement.
Selon l'expression d'une porte-parole de la CSST, «ce n'est pas une question de semaines mais bien de jours» qui seront requis pour que le ministère des Transports du Québec (MTQ) réponde aux exigences de la loi, qui impose une analyse approfondie des sols contaminés et la présentation d'un plan de travail en fonction de la contamination lorsque la présence d'amiante est détectée.
Fanny Geoffrion, de la CSST, a toutefois rappelé que l'organisme a une politique de tolérance zéro en matière d'amiante et que, quels que soient les délais, la priorité revient à la santé et à la sécurité des travailleurs dans une telle situation.
Mme Geoffrion a précisé qu'après la découverte d'amiante sur les trois sites, la CSST a exigé une analyse des sols sur l'ensemble du vaste territoire couvert par l'échangeur Turcot. Aucune interruption de travaux n'est prévue ailleurs à court terme, toutefois, puisqu'il ne s'agit pas de travaux d'excavation ou d'autres manipulations des sols qui pourraient mettre de l'amiante en suspension dans les airs.
Les chantiers touchés sont ceux de la construction d'une nouvelle bretelle qui reliera les autoroutes 15 et 20, du boulevard Pullman, sous l'échangeur, et de l'avenue Carillon, entre le boulevard Pullman et la rue Notre-Dame.
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