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Tension vive dans le dossier du gaz de schiste : les autochtones se mobilisent

Tension vive dans le dossier du gaz de schiste : les autochtones se mobilisent
Radio-Canada

Le grand chef de l'Assemblée des Premières nations du Manitoba, est à Elsipogtog dimanche, pour appuyer les siens dans leur lutte contre l'exploration du gaz de schiste. Derek Nepinak et les membres de la Première nation d'Elsipogtog, au Nouveau-Brunswick, se rencontrent dimanche afin de discuter de la stratégie à adopter, après une semaine intense de manifestations contre l'exploration de gaz de schiste.

Samedi, plusieurs manifestations se sont déroulées à Moncton, à Sackville et à Bouctouche. Mais c'est à Rexton où l'action des protestataires a fait le plus de vagues. Des Warriors ont saisi l'équipement et les véhicules de deux équipes de télévision, à Rexton, en début d'après-midi. Il semble que le ton aurait monté entre des opposants aux gaz de schiste et les journalistes. À un certain moment, alors qu'un journaliste se serait préparé à faire une entrevue, des Warriors auraient saisi de l'équipement de télévision, une fourgonnette et un camion satellite servant à la retransmission de reportages. L'équipement et les véhicules ont été restitués quelques heures plus tard.

Les chefs de l'assemblée des Premières nations ont condamné les actes d'intimidation contre des représentants des médias, samedi après-midi. Les chefs réitèrent leur appui au leader d'Elsipogtog, Aaron Sock, qui demandait aux siens de garder la paix et de manifester dans le calme. Il souhaitait également qu'on lève les barricades.

Des opposants au gaz de schiste au Nouveau-Brunswick ont ensuite bloqué temporairement la route 11 près de la sortie 53, dans la région de Rexton. Plus de 200 manifestants ont scandé des slogans anti gaz de schiste. La circulation a été perturbée pendant quelque temps.

Vendredi, une trêve a été conclue entre le premier ministre du Nouveau-Brunswick David Alward et conseil de bande d'Elsipogtog, après de violentes manifestations. Depuis environ trois semaines, des autochtones ainsi que des citoyens de la région bloquaient la route 134 pour s'opposer à l'exploration du gaz de schiste. La GRC a délogé de force les manifestants jeudi et 40 d'entre eux ont été arrêtés.

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