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Bournival fait sa place chez le Canadien

Bournival fait sa place chez le Canadien
PC

MONTRÉAL - Après avoir mérité sa place chez le Canadien à l'issue du camp d'entraînement, Michaël Bournival est en voie de faire sa place au sein de l'équipe. L'attaquant recrue va vite gagner le respect de ses coéquipiers, si ce n'est pas déjà fait, en offrant des performances semblables à celle de jeudi.

«Il fait beaucoup de petites choses importantes à nos yeux, ainsi qu'aux yeux de ses coéquipiers, a avancé l'entraîneur Michel Therrien, vendredi. C'est comme ça que tu vas gagner le respect de tes coéquipiers.»

Marquer un premier but dans la LNH, comme Bournival l'a fait face aux Blue Jackets de Columbus jeudi, facilite évidemment l'intégration dans le groupe. Mais il fait beaucoup plus.

«Le jeune connaît un bon début de carrière, a repris Therrien. Il gagne en confiance à chacun des matchs. Je peux lui donner plus de responsabilités, plus de temps de glace. Quand tu te sacrifies pour l'équipe, en étant le premier sur la rondelle ou en bloquant un tir, ça fait en sorte que tu gagnes le respect de tes coéquipiers. Il a réussi son premier but, je suis content pour lui. Il va jouer avec plus de confiance.»

Une courte nuit après son exploit, Bournival arborait toujours un large sourire après la séance d'entraînement de l'équipe. Cela dit, il garde les pieds bien sur terre. Vendredi, il a encore été un des derniers joueurs qui a quitté la glace.

Il veut faire en sorte de conserver la longueur d'avance qu'il a prise sur les autres espoirs à l'attaque de l'organisation au camp d'entraînement.

«Je suis déterminé à poursuivre, a-t-il affirmé. Je reste concentré sur le présent, j'essaie de m'améliorer à tous les jours. Je me donne à fond dans les entraînements et je passe beaucoup de temps avec Clément (Jodoin, un des adjoints de Therrien) après.

«Ça va bien. C'est à moi de continuer. Je veux rester ici longtemps. C'est ce que j'ai en tête», a ajouté Bournival, qui demeure encore à l'hôtel.

St-Louis, le modèle

L'athlète de Shawinigan est un bourreau de travail. Il attribue les succès qu'il connaît à l'ardeur qu'il a mis à la tâche l'été dernier.

«J'ai travaillé tellement fort au 'gym', c'est ce qui fait la différence», a-t-il argué.

La réussite de Martin St-Louis, du Lightning de Tampa Bay, qui a été pour lui un modèle d'enfance, a été sa grande source de motivation.

«Je l'admire parce qu'il est un bon joueur, mais surtout en raison de sa détermination, a-t-il dit. Tout ce qu'il a fait pour se rendre dans la Ligue nationale. Il n'a jamais abandonné. C'est avec cette mentalité-là que je me suis entraîné.»

Bournival joue comme il s'entraîne, avec acharnement, et les amateurs ont tôt fait de l'adopter. La foule a chaleureusement souligné son premier but dans la LNH, et elle n'est pas chiche de ses applaudissements dès qu'il accomplit un beau jeu.

«Mon rôle au sein du quatrième trio est d'apporter de l'énergie. C'est ce que je m'applique à faire. Mes coéquipiers Travis Moen et Ryan White m'aident beaucoup. Nous avons une très bonne communication ensemble.»

Therrien pense qu'il peut éventuellement évoluer au sein d'un des deux premiers trios de l'équipe, s'il continue de progresser.

Un vol?

«C'est une bonne personne, un gars qui prend sa carrière très au sérieux. Qui sait, s'il continue de se développer, avec les années et l'expérience qu'il est en train d'acquérir. C'est un joueur sur lequel on fonde beaucoup d'espoir.»

Si Bournival devait s'avérer être un rouage important, il faudra se rappeler de la date du 11 novembre 2010. Cette journée-là, le Canadien a fait son acquisition de l'Avalanche du Colorado, cédant en retour le défenseur Ryan O'Byrne.

«J'avais été surpris de recevoir l'appel de Pierre Lacroix (président de l'équipe), a-t-il relaté. Il m'avait expliqué que l'Avalanche avait besoin de renfort en défense parce qu'il y avait beaucoup de blessés. J'avais appelé mon agent pour lui annoncer que je venais d'être échangé à Montréal. Sur le coup, il croyait que j'avais été échangé au Junior de Montréal (l'équipe de la LHJMQ) parce que je jouais avec les Cataractes de Shawinigan.

«La surprise passée, j'étais heureux parce que je réalisais que je pouvais jouer avec le Canadien un jour. Je suis maintenant très fier.»

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